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valentine huet
ft. astrid bergès-frisbey
Prénom Ton nom est doux à l'oreille et passe entre tes lèvres comme un mot tendre. Père a décidé de t'appeler
Valentine, seul et unique prénom pour te désigner toi, fille de l'Amour.
nom Huet est un nom est aussi doux que ton prénom. Il est court, se perd si vite lorsque la langue se délie. Il te rattache à tes origines françaises, et à ce père qui t'a élevé année après année.
âge Le temps n'a que peu d'emprise sur toi – les années passent et tes
trente-trois ans de vie ne parviennent pas à t'enlever cette tête aux traits d'adolescente. L'on pourrait alors te croire plus jeune et pourtant, tu as bel et bien dépassé la trentaine.
naissance Tu es une fille d'automne. Tu as vu le jour le 3 septembre, poussant ton premier cri, respirant finalement l'air – finalement dans les bras de ta mère.
genre Si tu t'es laissée aller à quelques interrogations et incertitudes lors de ton adolescence, tu es à ce jour sûre et certaine d'être une
femme parmi d'autres.
parent divin Elle est la Déesse de l'Amour, de la séduction, du plaisir et elle c'est
Aphrodite, une mère dont tu n'as pu profiter que peu – encore seulement bébé lorsqu'elle t'a remis entre les mains de ton père – et tu as hérité de certains de ses traits.
panthéon Tu es un demi-dieu du Panthéon Grec.
coeur Tout comme ta mère, tu es plutôt instable et le palpitant qui bat en ton sein ne semble jamais très longtemps satisfait. Tu te lasses, aimant pourtant séduire les uns et les autres –
peu importe leur genre – et tu aimes être proche de ceux que tu attires mais voilà, ton cœur est
instable et tes relations n'ont jamais durées plus de quelques mois.
fonction à Kvalir Tu as toujours été attirée par la « science de l'âme ». Écouter, prendre le temps de comprendre ce qui ne va pas et d'aider l'un ou l'autre à avancer. Tu as toujours été fière d'être
psychologue et tu ne regrettes pas ces années passées à avoir étudier sous tous les angles la psychologie.
défaut fatal Colère noire : On ne pourrait croire que sous tes airs angéliques se cache un sang qui peut bouillir. Lorsque tu en as trop sur le cœur, tu peux exploser, entrer dans une colère noire difficile à apaiser et devenir alors tout à fait vulnérable.
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premier pouvoir Attribut d'Aphrodite → matérialisation de colombes. En tant que fille d'Aphrodite, tu as la possibilité de t'approprier l'un de ses attributs et de le matérialiser et ce sont ces oiseaux immaculés de blanc que tu peux faire naître. Ils volent autour de toi, répondent à tes souhaits pour défendre ou attaquer – car l'amour peut aussi être destructeur. Selon tes désirs, le nombre de colombes peut aller de cinq à la trentaine.
second pouvoir Beauté → tu rayonne de beauté, plus encore que d'ordinaire et cela peut jouer à ton avantage. Grâce à cela, tu es en mesure d'atténuer les risques que l'on t'attaque, empêchant parfois une offensive qui pourrait être problématique.
une petite question
COMMENT VIS-TU CE DÉMÉNAGEMENT À KVALIR ? Tu n'aurais jamais cru que l'on t'appellerait à Kvalir – que les temps deviendraient soudainement plus dangereux – et bien qu'il s'agisse de ta sécurité et de celle des autres, il y a cette amertume qui pulse encore dans tes veines à l'idée de quitter ta Colonie et tu n'apprécies pas vraiment ce déménagement de dernière minute. Tu n'as pas le choix, malgré tout, et tu vas faire avec, mais tu redoutes un peu les tensions entre les Panthéons et tu ne sais pas si Kvalir restera suffisant pour repousser Mortharg.
votre histoire
Tu courais, tes sandales claquant dans l'herbe fraîchement coupée alors que le chien devant toi te jetait un regard du coin de l’œil, la balle dans la gueule. Ce jour-là, c'était ton anniversaire et tu fêtais avec fierté tes quatre ans, le palpitant gonflé de bonheur à l'idée de passer du temps avec ton père, le chien d'une amie à lui et cette amie elle-même. Mais c'était surtout le fait de savoir ton père à tes côtés qui parvenait à lui seul à te combler de bonheur. Tu ne connaissais pas encore ta mère – encore inconsciente de ce sang à moitié divin qui coulait dans tes veines, de ces origines Amoureuses – et alors il n'y avait que ton paternel, Léandre, pour te donner tout ce dont tu avais besoin. Il était ta seule famille, ton repère en ce monde qui semblait encore bien trop grand pour toi. Il était celui qui, jour après jour, prenait soin de toi.
Tu gardes encore aujourd'hui des souvenirs teintés de nostalgie de cette Auvergne qui t'a vu grandir, mais tu as aimé la capitale aussi – cette ville plus vivante que ta région natale, aux bâtisses immenses et aux voitures trop nombreuses. Paris, c'est cette ville qui t'a accueillie lorsque tu as atteins tes cinq ans et qui t'a fait faire connaissance avec cette femme, Marie, que ton père semblait beaucoup apprécier. Que tu es jolie ! te répétait-elle, le regard plein de tendresse alors que tu ne pouvais que lui sourire, le cœur frémissant de bonheur en voyant cette femme terriblement gentille. Léandre t'en parlait si souvent, et tu voyais ses yeux pétiller à chaque fois qu'il la mentionnait, ne comprenant pas encore ce qu'était l'amour entre deux personnes, ce que cet attachement signifiait vraiment, mais tu acceptais sa présence et tu lui rendais au centuple tout l'amour qu'elle te portait – et au creux de tes entrailles baignait l'Amour, la personnification même de ce sentiment universel. Tu l'accueillis alors comme une seconde mère, prenant la place de celle que tu n'avais jamais vu ni vraiment entendu parler. Aphrodite était encore inconnue.
Ton sang à moitié divin encore secret, tu n'étais qu'une petite fille qui découvrait les merveilles de ce monde – ton cœur encore préservé – et tes yeux s'émerveillèrent devant les grand building de New-York lorsque tu atteignis tes huit ans. Léandre, interprète et traducteur, avait été muté là-bas et t'avait emmené avec lui, avec Marie. Un nouveau départ se dessinait devant toi et si tu avais quitté l'école élémentaire de Paris, tu te retrouvas bientôt dans l'une de celles présentes à New-York. Tu n'avais pas de mal à te faire des amis – on te trouvait intéressante – et tu aimas davantage l'école au fur et à mesure, même après que l'on t'ait découvert un trouble de l'attention et une dyslexie que tu essayas sans attendre d'apprivoiser. Tu ne baissais pas les bras, déjà bien décidée à ton âge à réussir ta scolarité. Il te suffisait de fournir plus de travail que les autres et tu le fis sans jamais te plaindre, toi, petite fille studieuse dont le père était fier.
Qu'en était-il de ta mère, cependant ? Qu'en était-il de ta mère qui t'avait enfantée, mise au monde sans jamais te rendre visite, sans jamais t'accorder un amour que tu n'avais reçu que de ton père et de Marie ? Tu as les pommettes de ta mère, tu sais ? Alors que Léandre te faisait quelques fois ces remarques, ta curiosité à l'égard de ta marâtre avait grandi davantage, nourrie par ces mots à l'égard de tes traits raffinés. « Qui est-elle ? Tu as toujours évité de me répondre clairement. Je veux savoir, maintenant. » avais-tu dis peu de temps après avoir entamé ton treizième anniversaire, tes bras croisés sur ta poitrine, tes yeux captivant scrutant ton père. Tu avais insisté à plusieurs reprises et maintenant que tu avais grandi, tu étais davantage bornée, décidée à connaître cette vérité qui t'était cachée depuis bien trop longtemps. Et les paroles de ton paternel remuèrent tes entrailles, firent bondir ton cœur derrière ta cage thoracique, tes mirettes s'écarquillant. Surprise, confusion et incompréhension se bousculaient dans ton esprit. Toi, à moitié déesse, à moitié humaine ? Toi, portant en ton sein une part d'Aphrodite ? « Pourquoi ne me l'as tu pas dis avant ? Qu'est-ce que je dois faire, maintenant ? » avais-tu répliqué, le cœur battant d'incertitude, toi qui avais baigné dans un quotidien tout à fait ordinaire. Et c'est à travers une discussion longue et approfondie que tu compris que tu devais te rendre à la Colonie, quittant les amis que tu t'étais fais jusqu'ici, quittant ton père et Marie. Tu savais que tu pourrais les revoir, mais ton cœur était lourd dans ta poitrine et des larmes montèrent au creux de tes yeux lorsque le jour de ton départ arriva. Tu enlaças une dernière fois Léandre, et un satyre te guida jusqu'à la Colonie des sang-mêlés.
La Colonie des sang-mêlés. Dès lors que tu y arrivas, tes yeux balayèrent ton environnement du regard, découvrant un campement qui t'était complètement inconnu jusqu'ici. Mais le plus difficile à croire était que tous les membres ici présents étaient des demi-dieux, possédant des capacités à part entière et se formant à devenir des demi-dieux dignes de ce nom. Tu savais que tu devais t'y faire une place et te faire des amis ne fût pas difficile : tu savais attirer l'attention, tu savais aimer et être aimée et rapidement, tu te rapprochas de quatre amis avec qui tout sembla bien plus simple. Quoiqu'il arrive, tu savais que tu pouvais compter sur leur soutien et les soutenir en retour, et ton nouvel apprentissage débuta, tes aptitudes se renforçant jours après jours, mois après mois. Tu n'étais pas la plus puissante mais tu ne manquais pas de confiance en toi et tu parvins à devenir plus forte.
Tu avais le cœur gonflé de fierté, mais tu étais aussi jeune, joueuse, et le gage que t'avaient confiés tes amis te semblait amusant. Cette fille, Ava, était si jolie avec ses cheveux de jais, et sa bienveillance était si attendrissante que tu te lias à elle comme si vous vous étiez toujours connues. Vous aviez des points communs, vous aviez des atomes crochus et tu parvins à abaisser toutes ses barrières, à la charmer, à la faire tomber amoureuse, à gagner son cœur comme tu l'avais espéré. Tu avais réussi ton gage, et tu en étais fière. Tu l'avais mené par le bout du nez – l'on ne pouvait pas douter de ta filiation à Aphrodite – et tu finis par la laisser tomber, écrasant ce cœur qui avait été entre tes mains pendant quelques temps. Ton jeu de séduction avait fonctionné et toi qui étais gagnante, tu avais ri de ta victoire, omettant le fait que tu laissais derrière toi un palpitant chagriné – un premier amour chaotique. Pourtant, tu te rappelles encore de Ava, de cette tendresse que tu avais eu à son égard. Tu ne l'as pas oubliée, ton cœur se revêtant d'une certaine honte après avoir réalisé que ce que tu avais fais n'était pas correct. Mais le mal était déjà fait et tu n'en parlas pas à ton père, gardant cet embarras pour toi – ton lien avec Ava fanant aussi vite qu'il avait fleuri.
Tu avais désormais dix-huit ans lorsque tu pris la décision de quitter la Colonie. Le monde extérieur te manquait : tu voulais reprendre un parcours ordinaire, et ta condition de demi-déesse ne devait pas t'empêcher de poursuivre tes études. Tu te rappelles de ce sentiment de bonheur lorsque tu retrouvas la maison de ton père et lui-même, et tu entrepris des études de psychologie. L'étude de l'âme était si intéressante que malgré les difficultés que l'on t'avait diagnostiquées plus jeune, tu parvins à décrocher ton diplôme et tu en étais fière. Être psychologue était un objectif que tu avais toujours souhaité atteindre : tu étais certaine de pouvoir aider les uns et les autres en libérant leurs paroles, leurs traumatismes et leurs angoisses. Le diplôme en main, tu emménageas non loin de chez ton père, dans un appartement de New-York et c'est lors de plusieurs sorties au restaurant que tu fis la rencontre d'une femme qui devint ta compagne pendant trois mois, avant que tu ne t'en lasses. Tu ne parvenais pas à maintenir une relation sur le long terme – encore aujourd'hui – et pourtant tu as essayé, rencontrant par la suite un homme que tu pensais être le bon comme ton ex, mais qui ne le fût pas vraiment, ton caractère rentrant en conflit avec le sien. Vous ne vous entendiez plus et tu t'es lassée, une fois de plus. Cela ne t'a pas empêché de t'épanouir, de voyager sans jamais oublier pour autant de rendre visite aux amis que tu t'étais fais à la Colonie, et tu finis par revenir auprès d'eux, rejoignant les sang-mêlés du Panthéon Gec avant qu'une annonce ne vous soit faite.
Mortharg était de retour – dangereux, mortel – et l'on vint à toi pour te rapatrier à Kvalir, cette ancienne prison devenue refuge pour tous les panthéons. Ton cœur se souleva ce jour-là, toi qui devais quitter ton deuxième repère pour te retrouver parmi d'autres panthéons où tu savais que les rivalités duraient depuis des siècles. Mais tu n'avais pas le choix. Alors, tu foulas de tes pieds le sol de Kvalir, montant et descendant ses escaliers, découvrant ce bureau qui t'avait été réservé pour continuer cette profession que tu aimais tant. Et puis, au détour d'un couloir, il y eût cette silhouette qui se dessina devant tes yeux. Celle de Ava, que tu avais blessée quelques années auparavant. Celle de Ava, que tu n'avais plus revu depuis si longtemps. Un sourire s'était dessiné sur tes lèvres. Malgré le déménagement, malgré le danger qui vous surplombait, et malgré l'ambiance chaotique que tu craignais, il y avait aussi la possibilité de construire de nouvelles choses.
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