act with your head, talk with your heart

I. la naissance,  le moment qui enclenche la manivelle infernale du cycle de la vie.  thea était destinée à de grandes choses, et elle allait bientôt le prouver,  menée par ses premiers pas, ses premiers mots.   II. l’enfance, de ses 2 à 8 ans, elle n’est que douceur et innocence, son sourire ravive les cœurs des condamnés, quelle absurde idée de se dire qu’elle était déjà plus maligne que certains d’entre eux.   III.  La baume au coeur, c’est son adolescence qui commence, elle a du mal à se trouver mais aide les autres à chercher leur chemin. Son père lui raconte des histoires, et elle rêverait d’y entrer, un regard bienveillant, un souffle qui perdure, un jour il dit, ta chance viendra.   IV. Son entrée au camp, la cour des grands, tout est allé très vite, elle n’a pas eu le temps de cligner des yeux. Réalisée sa chance était déjà une épreuve, l’intégration n’en fut pas moins facile, elle écoutait les gens, les choses ne devaient pas changer. La maîtrise de soi et de ses pouvoirs, elle remercia son père de lui avoir permis de saisir sa chance.   V. Les boulons de son cerveau qui marchaient à mille a l’heure, les 16 ans, l’année des doutes, l’année du grand saut. Elle savait qu’elle devait sauter dans ce grand précipice, mais même avec toute la bonne volonté du monde, elle ne sait pas si elle allait y arriver, mais il était là.   VI. Premier amour, les premiers sourires, le premier bisous, si on devait l’illustrer, elle serait le rayon qui se démarque dans la pénombre, l’interrupteur qui permet d’allumer, elle a grandit aux côtés d’un homme. Croissance accompagnée d’un fantasme, rêverie au bord de l’eau, heiran était son pilier, le plein qui manquait à sa vie. Et sous les éclats de la pleine lune, elle ne cessait de répéter merci, même quand il fut partit.   VII. 20 ans, l’entrée dans le monde sombre qu’on lui avait tant raconté, Kvalir sous sa plus belle forme, prêt à les accueillir, comme l’image du père qui tend ses bras pour récupérer sa fille.  Kvalir qui, ô grand et somptueux faisait planer sur nous une pluie d’interrogations, les sentiments s’y bousculent, elle a du mal à canaliser ses pensées, quoi de mieux pour remédier à ça que le poste de psychologue ? Elle pourra peut-être s’y plaire.    VIII. Un grand écrivain a dit « essayer de faire cesser cette immonde solitude ne fera que la renforcer, car ils sont seuls : et moi aussi », une perle divine poser au creux de sa main, la vie lui enlève des espoirs, revenez, elle tend la main et est prête à donner la beauté qu’elle détient. Se sacrifier pour les autres, elle a décidé d’emprunter un chemin sombre, dans lumière pour l’éclairer, peut être car c’est elle l’étincelle manquante..