Prénom Aleksandra, qu'on prend généralement le pli d'écourter en
Alex. En fait, des surnoms, elle en a un joli paquet -- Alex, Alek, Eks, et même Sandra, le pire de tous. C'est ses parents qui ont donné le ton quand elle était toute petite et les autres ont naturellement suivi.
nom Erceg, c'est serbe, qu'elle a l'habitude de rétorquer lorsqu'autrui se met immédiatement à sourciller. Parce qu'ils peuvent jamais s'empêcher de poser la question, elle devance naturellement.
âge Elle a fêté ses
vingt-trois ans.
naissance les papiers sont frappés d'un
18/04/1998, Washington D.C.
genre femme cis.
parent divin le tempérament foudroyant d'un paternel dont elle ignore tout, si ce n'est les récits avec lesquels elle a été bercée, jamais rien de plus qu'une gamine auréolée
par la prestance inhérente au roi des rois,
Jupiter.
panthéon enfant de la
grande et puissante Rome.
coeur sur pause, le temps de s'éclaircir les idées, toujours concentrées sur Iseul. Iseul qui lui pourrit parfois la vie, mais Iseul qu'elle aime sans doute un peu trop.
fonction à Kvalir elle officie naturellement aux côtés des défenseurs du château,
garde qui se plie sans broncher aux horaires aléatoires qui lui sont attribués.
défaut fatal "Alex, réfléchis !", parce que la stratégie, c'est pas son fort, les plans détaillés et étudiés encore moins. Elle s'enflamme et s'éteint en une nanoseconde, c'est un peu tout ou rien, et ça lui porte préjudice plus souvent qu'elle ne veut bien l'admettre.
electrokinésie (capacité à contrôler et manipuler les ondes électriques), des deux pouvoirs, c'est celui qu'elle maîtrise le mieux -- c'est celui avec lequel elle s'est le plus entraînée, celui qu'elle a évité de laisser de côté. Initialement, elle se contentait du cadre offensif de son pouvoir, s'accomodait de sa simple électricité statique (des décharges de forces aléatoires, mais toujours contrôlées, qui lui ont valu le surnom de Electrical Rifle). Plus récemment, elle a découvert qu'elle pouvait se servir de cette énergie pour faire fonctionner des objets, machines et outils électriques.
atmokinésie (capacité à contrôler la météo), c'est pas toujours trop brillant et c'est même plutôt brouillon, en fait, et puis y'a souvent eu de quoi saouler plus d'un légionnaire. Parce qu'au final, des deux pouvoirs dont elle a hérité, s'il n'est pas celui qui lui demande le plus d'énergie, il reste celui qui ploie et varie trop souvent au gré de ses émotions, notamment lorsqu'elles sont trop fortes.
COMMENT VIS-TU CE DÉMÉNAGEMENT À KVALIR ? Un déménagement de plus, un déménagement de moins – Alex, si y’a bien quelque chose qu’il faut lui laisser, c’est qu’elle s’adapte facilement. C’est vrai que le Camp Jupiter lui manque, qu’c’est pas la même ambiance à Kvalir, mais Alex, sous ses allures insolentes, est un bon p'tit soldat, et l’intérêt commun prime. Il doit toujours primer, et tant pis s’il faut faire face à quelques inconvénients mineurs. Puis, ça lui donne enfin l’occasion de traîner avec Iseul – c’est pas qu’se faire courser par des monstres c’est nul, mais c’est bien aussi de se lier avec lui de manière plus posée (ou d’lui foutre une raclée à l’entraînement – ceux qui disent que c’est l’inverse qui s’est produit n’sont rien d’autres que des rageux de grecs).
What is it, asshole day? / I’m a lovely person. Get to know me, then hate me / I’d like a cheeseburger, large fries and a Cosmopolitan / Who’s dead? / I just shouldn’t be allowed to make decisions anymore / Men… Can’t live without them, you can’t hit them with an axe / This love stuff is a motherfucker / You can’t call a baby an asshole / Honey, it’s called being sarcastic / I like my money right where I can see it. Hanging in my closet.
The last great dynasty Alex c’est une tête. On dirait pas comme ça – elle a un petit côté impulsif qui pousse tout le monde à se demander si elle sait comment réfléchir – mais ça ne l’empêche pas d’exceller dans un certain nombre de domaines. On s’en rend pas forcément compte de prime abord, mais en tout, elle parle six langues différentes et quand on arque un sourcil dubitatif, elle se contente de rétorquer blame it on mama. Gamine, on lui colle l’étiquette de fille de diplomate sur le front – élevée entre les États-Unis, la Serbie et le Canada, on attend qu’elle parle serbe et hongrois, anglais et français, et une fois sur le sol américain, on lui apprend l’espagnol et l’italien – elle a moins de onze ans, confond les lettres et parfois les langues et a le taux de concentration d’un poisson rouge, mais c’est quelque chose qu’elle doit faire. Toutes ses copines le font, alors Alex, par simple esprit de compétition, le fait aussi.
Teenage mind Comme Alex vient d’une famille qui, selon elle, se la pète carrément, on a toujours pris son éducation très au sérieux – et l’éducation, ça passe par l’histoire. Et l’histoire, quant à elle, passe par la mythologie. Elle aime bien qu’on lui conte tous ces récits, se satisfait d’être bercée par des histoires de pouvoir, de dieux et de monstres en tout genre. Faut bien admettre que son esprit regorge toujours d’une curiosité sans limite et d’une créativité qui ferait pâlir d’envie les grands auteurs classiques. En fait, on a jamais tenté de lui faire gober que ces récits relevaient de la fiction – on l’a lancée dans le bain directement, et la tête la première, s’il vous plaît. Ça lui va, à Alex.
San Francisco Le camp Jupiter, c’est là qu’est vraiment sa maison – conquérir ou mourir, et tout le ramdam qu’ils font à chaque fois qu’est organisé le Jeu du siège (deuxième cohorte ftw). C’est la première fois qu’elle a vraiment l’impression de se poser et c’est aussi la première fois qu’elle comprend ce que ça veut dire, rentrer chez soi. En fait, la maison, c’est le sentiment qu’elle ressent quand elle intègre la seconde cohorte, l’animation du Circus Maximus quand une course de char se prépare ("ouais, mais c’est de la tricheeeee, bouhouhou les gamins de Vulcain et les chars d’assaut qu’ils mettent sur pied"), ou les entraînements au Champ de Mars ("mais t’es malade ? T’as failli me crever l’œil").
Little Talks Elle écrit parfois à sa mère et son beau-père – quand elle y pense, en fait. Le problème, c’est que les postes et fonctions qu’ils occupent varient au gré des années et elle doit souvent se rappeler qu’ils sont en déplacement, ou qu’ils ont obtenu une promotion de l’autre côté de l’océan, et elle, ça l’ennuie un peu, même si elle ne le dit pas, que leur monde continue à tourner sans elle. Le sien aussi, remarque, et il tourne trois fois plus vite qui plus est, mais parfois, l’absence qu’ils ont laissé lui crève le cœur et eux, ils oublient son anniversaire. What a life.