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etsumi watanabe
ft. tina tamashiro
Prénom etsumi (愛津水), prénom en lien avec la mer, référence à son géniteur.
nom watanabe (渡辺), famille très ancienne au japon, le poids de la lignée sur les épaules.
âge 22 ans à peine, l'âge où certains font la fête, enchaînent les conneries, parce qu'on est pas tout à fait adulte, hein, à 22 ans ? mais pas elle.
killjoy, que certains l'appellent, parce que pour arracher ne serait-ce que l'ombre d'un sourire à etsumi, il faut déjà se lever de bonne heure.
naissance né de la liaison du dieu de la mer et d'une humaine, elle a grandi dans la ville de wakkanai, un soir d'hiver aussi glacial qu'elle peut l'être aujourd'hui.
genre féminin
parent divin ryujin, dieu de la mer au japon. mer dont elle aura hérité le côté versatile.
panthéon japonais
coeur glacial.
fonction à Kvalir elle aurait aimé ne rien avoir à faire, rester dans son coin sagement à attendre que le temps passe, mais encore une fois, on ne lui en a pas vraiment laissé le choix. quitte à devoir travailler, elle a rapidement trouvé sa place de prédilection dans la
bibliothèque. le calme, le silence, les livres. tout ce qu'il faut pour lui plaire. et elle se fera un véritable plaisir de vous rappeler que le silence est d'or entre ces murs.
défaut fatal du genre à toujours voir le verre à moitié vide, le
pessimisme à fleur de peau, elle est incapable de voir le bon côté des choses, s'imagine toujours le pire, et à facilement tendance à casser le moral des troupes.
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cryokynésie probablement dû à l'environnement dans lequel elle a grandit, ce climat subarctique où les hivers étaient plus que rudes, les couches de glaces épaisses et la neige en quantité astronomique. toujours est-il qu'elle s'est rapidement découvert la capacité de contrôler la glace. pouvoir qui s'est parfois révélé très utile, notamment lorsqu'elle voulait fuir les autres. rien de tel qu'une prison de glace pour s'isoler de la bêtise humaine.
communication avec les serpents il paraîtrait que son père se servirait de ces reptiles comme de messagers. elle s'est rendue compte un jour que les serpents semblait la suivre, la défendre lorsque le besoin s'en faisait sentir. avec le temps, elle a compris que c'était elle, qui communiquait avec eux. depuis, elle a appris à maitriser ce pouvoir, pour se défendre, pour qu'ils lui servent d'éclaireurs si besoin, mais surtout, pour jouer des tours à ceux qui se seront attirés son courroux.
une petite question
COMMENT VIS-TU CE DÉMÉNAGEMENT À KVALIR ? L'horreur. Le cauchemar. L'infamie. Elle ne supporte pas ce changement radical dans sa vie, et ne rêve que d'une chose : pouvoir s'enfuir. Partir, retrouver sa contrée natale, sa mère — même si ça, elle ne l'avouera jamais. Loin d'être attachée aux personnes, à sa famille. Non. C'est son pays, qui lui manque. Sa terre. Sa mer. La proximité de l'eau. Les hivers glacials. Mais surtout et avant tout : sa
tranquillité. Du genre à ne pas faire de vagues, à rester discrète tant qu'on ne la cherche pas, elle ne supporte pas de se retrouver dans ce château, où chacun doit avoir son rôle, s'y tenir, où ils sont trop les uns sur les autres à son goût. Les journées qui s'enchaînent comme autant de tortures toutes plus horribles les unes que les autres. L'enfer sur terre lorsqu'elle doit en plus se coltiner la présence d'Anders dans les couloirs.
votre histoire
Gamine imprégnée par le froid et la glace depuis sa naissance, en plein décembre, dans la ville la plus au nord de l'île d'Hokkaido. Fille de Ryujin, dieu de la mer et des océans, elle n'a jamais pu s'en éloigner bien longtemps. Besoin vital d'en sentir les embruns, le vent qui vient mordre sa peau. Toujours les pieds dans l'eau, peu importe la saison. Sa mère a du la traîner plus d'une fois hors de la plage, gamine, de peur qu'elle ne finisse par mourir de froid. Silencieuse, la gosse, on l'a souvent laissée de côté, dans son école, les autres la trouvait bizarre, trop calme, pas assez souriante. Sans vraiment savoir pourquoi, elle s'est toujours sentie à part, déconnectée par rapports aux enfants du quartier. Préférant de loin jouer toute seule sur la plage, ou la tête perdue dans ses bouquins plutôt que d'aller taper dans un ballon. Sa mère a voulu garder le statut de sa fille secret aussi longtemps que possible, ne lui ayant jamais parlé de son père, encore moins de ses origines divines. Vague espoir de voir sa fille s'intégrer dans un environnement "normal", probablement. Echec cuisant. Parce qu'elle n'avait rien de "normal", la gosse. Difficile pour la mère d'accepter son impuissance face à une fille qui malgré son jeune âge la dépassait complètement, mais elle a fini par s'y faire, prenant la décision d'envoyer Etsumi dans ce camp spécial pour ceux qui, comme elle, n'était qu'à moitié humain. Peut-être arriverait-elle à mieux s'intégrer, parmi les siens ? Espoirs délusoirs que de croire qu'elle deviendrait sociable. Trop habituée à se murer dans son silence, gamine de neuf ans lâchée au milieu de ces demi-dieux à l'arrogance parfois démesurée. Discipline à laquelle elle s'est pliée, le temps d'un été, avant de retrouver sa mer qui lui avait tant manqué. Plus jamais, mère, qu'elle a dit. Mais son avis n'a jamais réellement compté dans les décisions. Retour au camp Amaterasu tous les étés, qu'elle le veuille ou non. Gamine qui a fini par s'y faire, parce qu'elle n'a pas vraiment eu le choix. Le sarcasme à fleur de lèvres à défaut de pouvoir défier les règles, de faire exploser ce carcan qui l'étouffe. Pas effrayer de remballer les plus âgés lorsque ces derniers la provoquait, le caractère bien trempé, l'eau qui dort mais s'éveille au premier caillou lancé dans la mare. Sa mère aurait préféré qu'elle y reste toute l'année, mais Etsumi a toujours refusé de passer l'hiver loin de Wakkanai. Trop habituée à la neige, au froid, aux gelées... Encore plus quand ses pouvoirs ont commencé à se manifester. La plage désertée comme terrain de jeu, gamine qui expérimente aux aurores, quand la ville dort encore, et surtout sa mère. Années paisibles passées ainsi, entre Tokyo et Hokkaido, demi-dieux et humains, pas l'un pour rattraper l'autre. Puis le grand changement, deux mois plus tôt. Déracinement forcé qu'elle n'a toujours pas accepté, elle ne se gêne pas pour le faire sentir, laissant une traînée glaciale dans son sillage.
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