welcome to the black parade. (( raven ))

(( un )) -- mi-novembre. c'était dans ces eaux là que t'étais supposé naître. ta mère, on lui avait dit aux alentours du vingt. finalement, t'as pointé l'bout de ton nez trois semaines plus tôt, comme ça, sans explication. elle a été prise au dépourvu tandis que tu manifestais l'envie d'sortir. alors t'es née, ouvrant tes prunelles bleutées sur le monde le soir d'halloween. douce ironie quand on sait qu'en simultané, ton demi-frère voyait aussi le jour. c'est inexplicable, c'est juste comme ça.
(( deux )) -- petit cadeau pour les abberline. t'as pris l'nom de ta mère car elle était pas mariée à celui que tu as pendant appelé papa. il faut dire qu'il est entré dans la vie de ta mère après qu'elle ait fini en cloque, mais ça l'a pas empêché de prendre des responsabilités qui n'étaient pas nécessairement sienne. cependant, il t'a toujours considéré comme sa fille et n'a jamais fait ressentir le fait que vous n'aviez pas le même sang. ta mère n'a jamais voulu parler de ton père biologique, alors tu t'es jamais posé la question. t'as juste grandit en banlieue londonienne, dans une petite maison agréable. tout allait parfaitement bien, une enfance qui aurait pu être heureuse, ou presque.
(( trois )) -- tu avais tout ce que tu voulais, petite princesse de la famille abberline. pourtant, t'as très vite montrer des signes de dépression. le diagnostique est d'ailleurs tombé très vite après. huit ans, et déjà diagnostiqué comme tel. t'es incapable de dire d'où ça vient, mais en y repensant, tu te souviens avoir senti un vide intersidéral en toi, comme si une partie de ton âme était manquante. ce manque a été comblé à l'instant où ton demi-frère est entré dans ta vie mais ça n'a pas guérit pour autant tes problèmes psychologique.
(( quatre )) -- malgré les anti-dépresseurs et une dyslexie évidente, tu grandis plus ou moins normalement. du moins jusqu'à ton début d'adolescence où tu subis des évènements étranges. bien vite, la vérité ne tarde pas à éclaté et ça n'arrange pas spécialement ton état mental déjà fragile. voilà comment tu te retrouves à rejoindre ta colonie. t'as toujours autant de mal à t'intégrer, te sentant comme de trop. peut-être car tout ces descendant d'olympien sont si ... imposant. toi, t'es loin de tout ça, toi, t'es la rejetonne du roi des enfers. autant dire que c'est moins classe. et cette différence, elle se sent dans ta personnalité, t'es tellement différente, tellement solitaire. bien mieux avec tes écouteurs sur les oreilles et ton carnet de dessin.
(( cinq )) -- dans ton malheur, tu trouves ta source lumineuse. kieran. demi-frère et surtout aux points communs plus que flagrant. naissance l'exacte même jour, des caractères similaires. probablement seul ancrage, celui qui deviendra la seule constante stable de ton existence. le seul qui calme tes peines, tes peurs, le seul à qui tu parles, tu t'ouvres. le seul qui réussi à t'arracher un semblant de sourire, qui t'comprend. un vrai allié qui comble un peu ton univers si sombre de joie.
(( six )) -- tu voulais pas qu'il parte, mais tu l'as laissé. parce que tu tenais trop à lui pour l'obliger à rester. toi t'as eu le choix, rester ou partir. mais t'es resté, parce que ton état mental est trop instable. t'es un danger pour toi même, et c'est pour ça que t'as besoin d'être constamment surveillé.
(( sept )) -- dans cette colonie, t'as eu la chance d'avoir un suivi psychologique poussé. c'que tu savais pas, c'est que cette satyre était là spécialement pour toi, ayant elle même décidée de garder un oeil sur toi. gardienne de l'ombre, elle observait les moindres de tes faits et gestes pour te protéger de toi même. seul rempart suite au départ de ton demi-frère, elle est encore là aujourd'hui et fait tout pour te sortir de tes problèmes d'addiction.
(( huit )) -- puis te voilà, décidant de partir à l'aventure. d'enfin quitter ton petit microcosme pour découvrir le monde, te sentant enfin capable de pouvoir réussir à te réintégrer à la société. tu t'en es bien sorti au début, retrouvant la belle ville dans laquelle tu avais grandis, la satyre continuant de te rendre régulièrement visite -et de te servir de psychologue surtout. tu t'étais trouvé un petit job de bartender. mais bien vite, les problèmes d'une vie quotidienne sont survenu. vivre dans une ville comme londres en indépendant était complexe. t'as peu à peu recommencer à plonger. c'est partis de quelques oublies de tes anti-dépresseurs qui te permettaient de tenir le coup, puis tu t'es vite rendu compte que l'alcool avait un effet salvateur. alors quand t'as dû choisir, t'as opté pour l'alcool. depuis t'es dedans, en apparence, on dirait pas, pourtant, quand on voit les cadavres de bouteille chez toi, on s'rend bien compte que y a bien un truc qui va pas très bien chez toi.
(( neuf )) -- ta satyre attitrée vient te chercher, direction l'écosse. tu comprends pas, et surtout, t'as pas ton mot à dire. alors tu la suis, silencieusement, sans rien dire, découvrant un tout nouvel enfer. pas le genre d'enfer dans lequel tu te sens bien, non, un tout autre enfer. de nouveau, tu t'retrouves avec des nouveaux individus et tu repasses encore pour la timbrer de service. autant dire que t'as vite trouver le moyen de tenir le coup en rejoignant l'équipe du bar de kvalir. parce que hé, pourquoi pas ?
(( dix )) -- depuis tu participes à la vie comme tu l'peux, restant dans ton coin et ne cherchant pas à faire grand chose. tes horaires sont décalées, tu dors, tu t'lèves, tu bouffes, tu bois, tu travailles, tu bois, tu dors. une routine habituelle qui te permet de rester plus ou moins stable. puis au moins t'as retrouvé ton frère, c'est cool ça non ?

EN VRAC :: (( onze )) tu fumes. beaucoup trop. mais tu t'fiches de savoir si c'est dangereux ou pas, en fait tu sais même pas si ça te fait vraiment de l'effet. dans tout les cas, ça t'calme. t'as toujours une clope au bec, qu'on s'le dise. (( douze )) t'es sanguine. très sanguine. trop sanguine. tes points partent tout seul, il suffit d'un rien. une remarque de travers, un regard un peu déplacé et tu t'excites. c'est ton plus gros défaut, celui qui peut te mener à ta perte. (( treize )) t'as un fantôme de compagnie. littéralement. il a débarqué dans ta vie peu de temps après que tu sois retourné sur londres et depuis, il te quitte plus. jeune musicien mort d'une overdose des décennies auparavant, il te fait énormément de bien. en fait, pour tout dire, tu sais pas c'que tu serais si tu venais à le perdre. vous vous parlez, petite voix bienfaisante sur ton épaule, aura positive qui elle aussi, tente de te sortir de tes énormes trouble. (( quatorze )) tu lis énormément. peut-être trop. c'est une véritable addiction, ta bibliothèque est pleine. toujours un livre avec toi, contre toi. toujours un moyen pour toi de t'évader de ton quotidien trop lourd à supporter. (( quinze )) malgré les tentations de ce monde plein de vice, tu adores ton métier. préparer des boissons, mixer des ingrédients ensemble. c'est vraiment quelque chose qui t'inspire, tu adores shaker des cocktails. t'as beaucoup de défaut, mais ça, t'es définitivement excellente. (( seize )) tu jures. beaucoup trop. un flot d'insultes sort constamment d'entre tes lèvres. shit, fuck, bloody hell, cunt. ils reviennent, constamment, et plus d'une fois on t'as dis que c'était vraiment dommage qu'autant d'insulte sortent d'une aussi jolie bouche. inutile de dire que le premier qui te dis ça se prend un poing dans la figure. il a fini avec un nez brisé. (( dix-sept )) t'es une militante pour tout les droits possible et inimaginable. tu t'excites pour un rien et tu ne supportes pas les diverses injustices. en soit, tu réagis à la moindre injustice ou signe de manque de respect envers quelqu'un, ça aussi, ça t'rend dingue. (( dix - huit )) tu es végétarienne. t'aime trop les animaux, tu peux pas leur infliger ça, alors tu te refuses de manger de la viande ou du poisson.