Kieran ~ The Prince of the Underworld

Caractère : De nature plutôt solitaire, t’aimes avoir ta bulle à toi. Rester trop longtemps en compagnie de quelqu’un finit par te taper sur les nerfs, et tu n’aimes pas vraiment être entouré de trop de monde. À croire qu’être aussi reclus que l’est ton père a fini par se graver en toi sous forme de gêne. De plus tu n’aimes pas t’étaler, et parler de toi. Tu gardes beaucoup de secrets pour toi. D’une désinvolture évidente, ton geste préféré ? Lever les épaules en levant les yeux au ciel. Tu te fiches de ce qu’on dit et pense de toi, tu fais ce que tu veux, point barre. Râleur professionnel, mais bien souvent, seulement dans ton coin. Méfiant d’un peu tout et tout le monde. On n’est jamais trop sûr lorsqu’il s’agit de donner sa confiance. Impatient invétéré. Ouais, attendre ça te rend fou. T’es souvent assez froid, un comble, c’est certain. Surtout aux premiers abords. Faut pas trop en demander. De plus, si tu peux sembler assez calme, et surtout je-m’en-foutiste, il vaut mieux éviter de sincèrement te faire sortir de tes gonds, car tu n’as aucun mal à te montrer agressif. Puis, y’a ce que t’as probablement hérité de ton père, oui faut bien blâmer quelqu’un. Envieux. Définitivement. Tu ne peux pas t’empêcher de jalouser ce que les autres peuvent avoir que toi tu n’as pas. Éternel insatisfait. Mais surtout, terriblement rancunier. Lorsque l’on te fait un coup bas, tu ne l’oublies pas. Et c’est bien plus encore que de ramper à tes pieds qu’il faudrait pour seulement espérer que tu donnes ton pardon. Mais après ce florilège de défaut, faut bien quelques qualités, non ?
Organisé, et ponctuel. Tout doit toujours être carré, et bien rangé. Logique. Bref, organisé quoi. Assidu et travailleur. Que ce soit dans le cadre des entrainements, perfectionnement, ou même lorsque tu entreprends n’importe qu’elle tache. Tu vas jusqu’au bout, et il faut que ce soit bien fait. Humble également. Si, si, c’est possible. Tu sais reconnaitre lorsqu’on est meilleur que toi, et t’en fais pas tout un fromage. Courageux également, tu n’as pas froid aux yeux, tu ne renonces à rien, et si le besoin se fait ressentir, tu te lances tête baissée vers le danger. Charmant à tes heures perdues, ça arrive. C’est souvent dans le but de plaire, on ne va pas se mentir. Mais ça arrive, parfois. Enfin, observateur et attentif. Ce n’est pas parce que tu préfères être dans ton coin, et que tu ne dis rien que tu ne vois pas, n’écoutes pas et ne fais pas attention aux autres. Ce n’est juste pas flagrant.

Histoire : TW: drogue
Ω C’est au cœur de l’État de l’Ohio à Cincinnati que tu as vu le jour, le soir d’Halloween. Ta mère, bien soulagée de t’avoir mis au monde en bonne santé. La grossesse avait été si compliquée et éprouvante. Tu étais son petit miracle.
Ω Tu vis ta première année seul avec une mère aimante au possible. Puis, elle rencontre un homme dont elle tombe folle amoureuse et l’épouse l’année suivante. Beau-père jouant un rôle de père à part entière, celui que tu as toujours appelé papa. Tu n’as jamais souffert de l’absence d’une figure masculine dans ta vie.
Ω Ton enfance se passe sans encombre. C’est une enfance plutôt heureuse. Sans doute la plus belle période de ta vie jusqu’ici. Ton père était parfois un peu rude avec toi. Il était strict, le miliaire de la maison. Et il attendait déjà beaucoup de toi, même petit. Mais c’était ainsi. Pour toi, c’était normal.
Ω En grandissant, on te fait de moins en moins de cadeaux, on en attend de plus en plus de toi. Faut dire qu’un père militaire, ça aide pas toujours. Il te fait prendre des cours de combats et de self défense, et ce genre de connerie. C’est qu’il aurait aimé te voir prendre le même chemin que lui. Et ta mère ne voyait rien à y redire. S’il savait.. Puis à côté de ça, tu ne te sens pas tellement à ta place.
Ω La préadolescence, prémices d’évènements surnaturels. Ta mère qui panique, qui t’explique. Le beau-père qui est sur le cul. La suite est simple, avant que ça ne devienne ingérable, tu intègres un camp de gens comme toi, pour ton plus grand malheur.
Ω T’as jamais aimé le camp. Car t’as toujours été un solitaire, un individualiste. T’es pas fait pour supporter de vivre en collectivité. T’aimes pas travailler en groupe. Alors tu ne te fais clairement pas que des amis, parce que les gens comme toi, ça donne pas envie, pas vrai ? Alors tu préfères rester dans ton coin, t’entrainer seul, tout faire tout seul en fait. Et quand la vie en collectivité te rattrape, la plupart du temps, tu fais la gueule.
Ω Tu restes au camp que pour le minimum syndical. Dès que tu peux repartir, tu le fais. Jeunesse devenue amer, noirceur de l’âme qui ressort toujours plus, c’est que tu serais presque cliché, parfois. Petit gamin qui file droit aux cheveux châtain et à la gueule d’ange se transforme en mauvais garçon, au style de rockeur, se teint les cheveux noir de jais, devient adepte des piercings, et amoureux des tatouages qui recouvrent la peau. Tu oses répondre et provoquer. Et ça, le beau-père, il n’aime pas ça. Mais voyez, les entrainements au camp ont eu du bon. Le militaire ne fait plus le poids contre le fils infernal plein de rancœur. Et quand ça se fritte à la maison, c’est toi qui fous le vieux à terre. Et ta mère, elle n’est bonne qu’à chialer. «-T’y penseras à deux fois, avant de te taper le roi des Enfers, pas vrai maman ?» que t’as osé lui sortir.
Ω Tu ne sais pas trop ce que tu cherches en virant si mal, en te mettant en colère contre le monde. Attirer l’attention du paternel terré dans les tréfonds du monde ? Tu sais qu’il y a peu de chance. Puis, au fond, ton père reste celui qui t’a élevé. Il a fait un meilleur boulot que le dieu grec. Toute façon, les dieux son des parents à chier, nan ? Toujours est-il qu’y’a une époque où tu t’égares un peu. Quand tu n’es pas au camp, dans lequel tu te rends de moins en moins, et pour l’unique raison qu’il reste là-bas des gens auxquels tu t’es attaché, tu fais un peu n’importe quoi. Ouais, y’a eu cette vilaine période où t’as bougé un peu partout, où t’as voulu découvrir. Où t’as fumé, et pas que des clopes, où la drogue est devenue reine, et la débauche une vraie bouchée d’air. Oui, un putain de cliché.
Ω Finalement, ça a marché. Tu as bien attiré l’attention du big boss d’en bas. Ouais, quand t’as entendu une voix dans ta tête, t’as juste cru que c’était les effets de la drogue. Mais en fait, non, non. Ton père n’était pas très content. Visiblement faut être à deux doigts de l’overdose pour qu’il daigne t’envoyer un signe, ton père. Bah… Au moins, il préfère te savoir en vie. Cool ? Ça n’a pas été grand-chose. Juste, une semi-remontrance, et quelques conseils, par-ci, par-là. Jusqu’à ce que tu remontes la pente. T’as fait ça pour lui. Pourtant tu ne lui dois rien. Et pourtant, ça te tenait à cœur. Allez savoir pourquoi.
Ω Puis, ensuite, le calvaire était de retour. Direction l’écosse. Pas le choix, qu’on t’avait dit. On peut pas te foutre la paix ? Si tu te fais bouffer par le grand méchant loup dehors c’est ton problème non ? Visiblement non. Et c’était reparti. La prison dorée 2.0. Mais ça semblait définitif, cette fois. Et pas à temps partiel. Bientôt trente piges, et ta vie était encore régit par d’autre sous prétexte que papa est entré dans maman, mais il aurait pas trop dû. La poisse. Tu vas finir par virer fou à force.

Anecdotes : ΩTu es bathophobe, t’as peur des profondeurs. Ouais, là où t’as pas pied, et où tu ne vois pas le fond, c’est mort. Même pas la peine. Si vous êtes sur le point de vous noyer, faut pas t’appeler, tu viendras chercher personne.
ΩT’as trois chiens, trois dobermans, respectivement : Ceran ; Bentley ; Russel. Ne garder que la première syllabe de chacun, assemblez-les. Cerberus. Oui, t’as de l’humour. Ceran est le plus âgé, et flemmard aussi. Bentley est le plus sociable et sera toujours partant pour un câlin, même avec les inconnus. Et Russel, le plus jeune et foufou, une vraie pile électrique. Ces chiens sont des amours. Mais ils ont été bien dressés. Fidèles à leur maitre comme pas permis. Et à l’instar du cerbère, gardien des enfers, les trois dobermans sont un peu les gardiens du cimetière. Quand tu y rodes, ils ne sont jamais loin. Ne vous amusez pas à tenter de faire une connerie dans ce lieu, où vous pourriez vous faire bouffer le mollet.
ΩT’as une collection de disques. Beaucoup, de disques. Grand fan de musique, les disques ont un côté très sentimental à tes yeux. Du rock, beaucoup. Même si, te servant de moins en moins d’un tourne-disque, ils sont surtout devenus un élément de déco.
ΩTu cuisines plutôt bien, mais t’en parles jamais. Parce que t’as pas envie qu’on te réclame de faire à manger pour les autres. Et parce que t’as juste l’impression que ça fait tache avec le personnage que tu incarnes. Ouais, c’est con comme façon de penser.