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[event #1] le feu de camp

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It's party time

Event #1


Deux mois maintenant. Certains se sont habitués, d’autre se lèvent encore à reculons, peu satisfaits d’être présent, et d’autres encore tentent toujours de fuir ce qu’ils considèrent littéralement comme un cauchemar éveillé. Mais toujours est-il qu’il y a maintenant deux mois que tous ont été conviés au châteaux. Deux mois que Kvalir est devenue cette maison pour tous. Mais dans toute cette cacophonie des premières semaines, le Directeur a choisi de prendre les choses en main pour tenter de faciliter l’adaptation de tous.

Les ombres s’étirent. Le soleil disparait lentement à l’Ouest. Et pourtant, Kvalir n’a jamais paru si lumineux – l’apparence d’un havre joyeux pour certains, alors qu’il ne s’agit que de poudre aux yeux pour d’autres – alors que les alentours de l’étang ont été aménagés pour l’occasion. D’un côté, des tables de banquet d’alignent, la nourriture y étant abondante et pour tous les goûts. Un grand brasero est situé tout près, alors que vous êtes tous encouragés à faire des offrandes aux Dieux. L’ambiance semble également magique, festive. Des lanternes flottantes, accompagnés de petits orbes lumineux de toutes les couleurs, sont en suspension dans l’air. L’atmosphère respire la magie. Mais ces lanternes sont effectivement plus pour l’ambiance ou les lieux reculés, puisque près de l’étang se trouve également un large feu de camp. Ses flammes éclairent la majorité de l’espace. Un attroupement se crée rapidement autour de celui-ci, alors que les demi-dieux prennent place sur les bancs qui y sont disposés ou encore directement sur le sol. Les rires fusent, les mauvaises blagues aussi, mais jusqu’à présent, tout semble calme et convivial. Les nymphes sont également de la partie, chantant pour le bon plaisir des résidents, invitant les plus confiants à danser avec elles.

Le couvre feu a été levé pour cette soirée seulement, permettant à tous de profiter d’une nuit de fête : Demi-dieux, Créatures, bienvenue au banquet de Kvalir !

________________________________

Informations supplémentaires
- Merci de privilégier les posts courts pour faire avancer l'event (on ne mord pas dans le cas contraire, ne vous en faites pas)
- Vous pouvez mettre un résumé de votre post en spoiler si l'envie vous en prend (et si vous avez pitié pour d'éventuels retardataires)
- Aucun ordre de passage ; vous postez quand vous voulez/pouvez
- Il est possible d'ouvrir des sujets liés à l'event avec un autre joueur. Si vous le faite, signalez le par un [event #1] dans le titre s'il vous plait  :larme:

Et surtout, amusez vous bien !  :boing:

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La chaleur du feu de camp et les rires la touchaient droit au cœur. Pour peu, en fermant les yeux elle se retrouvait à San Francisco, des années plus tôt. Elle avait cette impression de pouvoir rire et danser avec lui. Doux souvenir de moments à jamais gravés dans le temps, de moments tous droits sortis du passé. Alors elle ouvrit de nouveaux les yeux, regardant les gens rire, un sourire sur les lèvres, le cœur serré qu’il ne soit pas là pour en profiter. Mais la vie continue. Lyra s’avance donc lentement, elle observe. Tout est si beau. Les flux de magies sont présents, entourant un peu tout le monde, accrus par l’intervention divine de la barrière, mais aussi de l’organisation de la place. Elle hésite, Lyra. Elle ne sait pas vraiment que faire, par où commencer.

La décision se prend rapidement, elle se dirige vers la table de banquet pour y prendre un verre, pour elle, mais également un petit morceau de viande qu’elle se dépêche de lancer dans le brasero en formulant une rapide prière pour sa mère. Puis elle s’éloigne, son verre à la main, ne voulant pas empêcher d’autres d’aller se revigorer dans ces denrées. Son intention première avait été de rejoindre les gens déjà présents autour du feu, mais elle s’arrête à mi-parcours, un peu perdue dans ses pensées. Elle écoute la musique, fredonnant doucement les parties qu’elle connait. Elle observe toujours, saluant les gens qui passent près d’elle, sans pour autant se mêler à une conversation. Une lueure bleuté, telle un petit feu follet des légendes celtes, descend pour tourner autour d’elle. Un rire lui échappe alors qu’elle regarde le petit orbe magique s’éloigner. Non, le feu n’est pas pour elle, pas à cet instant. Alors elle prend une autre direction, celle de l’étang. Lyra enlève rapidement ses souliers et avance dans l’eau. Tu vas attraper froid. Elle se retourne d’un bloc, vers ce sourire qu’elle aimait tant. Liam, toujours sur la rive. Liam, que personne d’autre ne verra. Et d’un nouvel éclat de rire, léger, joyeux, elle ne fait que lui répondre « Boucle-là ! ». Un rapide regard, non personne ne semble l’avoir entendue. Par chance. Elle entrprend alors de longer la rive, les pieds dans l’eau, saluant toujours les gens qu’elle croisait, à la recherche d’un visage connu. Ou d’une conversation intéressante. Après tout, cette soirée était dans le but de tous les rapprocher et de faire de nouvelles rencontres, non ?

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Tu ne sais trop quoi penser de ce banquet auxquels tous les habitants de Kvalir sont invités. Au départ, tu n’es même pas certaine de vouloir y participer ; si tu te fais chaque jour un peu plus à ta vie en Écosse, tu n’en restes pas moins fatalement déracinée. Déracinée et bien peu encline à t’ouvrir aux autres. Il faut dire que tu ne sais pas bien comment t’y prendre. Sanaa n’a pas ce problème, petit papillon rayonnant qu’elle est. Souleyman, non plus, ne semble pas avoir autant de difficultés que toi. Tous deux t’encouragent comme ils le peuvent, chacun à leur manière … Alors tu fais de ton mieux, Zahra, sans pour autant être certaine que ton mieux soit suffisant. Alors ce banquet … ce banquet, il te fait un peu hésiter ; to go or not to go … that is the question, songes-tu sombrement. Sanaa s’enthousiasme, Souleyman se laisse porter par l’excitation et au final, tu finis par t’y résoudre. Tu iras à ce banquet, ne serait-ce que pour voir de quoi il en retourne, pour satisfaire cette curiosité discrète qui t’anime parfois. Coeur serré par une nervosité dont tu ne fais que faire, tu t’habilles assez sobrement pour l’occasion ; un top coloré, un pantalon blanc et des chaussures ouvertes. Tu t’avances avec une confiance toute feinte, peu désireuse de décevoir tes amis. Et alors que vous entrez dans l’enceinte des festivités, tu sens ton estomac qui se tord. Immédiatement, tu te sens comme un poisson hors de l’eau. Sanaa et Souleyman ne tardent pas à te laisser là où tu es figée sur place. La première te serre une dernière fois dans ses bras avant de voguer vers différents horizons, le second t’accordant une tape chaleureuse à l’épaule, puis disparaissant totalement de ton champs de vision. Instinctivement, tu t’en vas vers les tables emplies de mets divers ; tu t’empares de plusieurs poignées de chips, terriblement mal à l’aise. Ça se voit dans tes mouvements rendus raides par l’anticipation (de tu ne sais pas trop quoi). Ton assiette fermement tenue entre tes doigts crispés, tu t’en vas vers le feu. L’offrande d’une poignée de chips et quelques bouts de salade s’en va pour ton père, comme toujours. Puis tu t’en vas comme tu es venue, de cette démarche raide et mal assurée, semble-t-il. Tu n’es vraiment pas à ton aise.
ptit récap:
Rai Byrde
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Rai Byrde
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moyenne de mots/rp : 200-700
présence : présente
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Eh, Vous !
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Les orbes et lanternes flottant dans les airs éclairaient le chemin de Rai tandis que celui-ci se glissait dans la foule de demi-dieux. Un banquet, certes, un banquet, mais les quatre murs de sa chambre et son smartphone entre les mains il aurait préféré. Un banquet pour quoi ? Faire une offrande aux dieux qui produisaient des rejetons sans se soucier de les élever ? Des étés passés dans des camps d’entraînement militaires, ce n’est pas une éducation. Non, ce soir là, il ne donnerait rien au culte de Raijin. S’il venait, c’était… c’était parce que les rires, la musique, le brouhaha des conversations s’étaient faufilés jusqu’à sa fenêtre pour le titiller, l’inviter à mettre des visages sur les portes auxquelles il livrait le courrier chaque matin.

Les tables recouvertes de nourriture lui firent de l’œil. Rai, étourdi par tout le bruit et la lumière qui gavaient ses sens, chancela vers le buffet. Il saisit une poignée de gâteaux apéritifs qu’il engouffra dans sa bouche comme si sa vie en dépendait, mais surtout comme si son anxiété diminuerait. Le bruit de la mastication couvrit un instant les sons ambiants. Puis il prit un gobelet et, sans regarder le contenu qu’il se servait, le remplit. En se retournant vers la foule, le jeune homme remarqua le monde qui l’entourait. Il ne se sentait pas à sa place au milieu de ces puissants héros qui adulaient leur parent divin au point de les remercier en réduisant en cendres de succulents petits plats.

Sa main gauche vint triturer les bords de son smartphone caché dans sa poche, qui l’appelait pour retourner à la solitude.

Rai ravala son soupir puis, déterminé à rentrer au dortoir japonais, se retourna vers le château – et bouscula soudainement quelqu’un, le contenu de son verre se répandant sur les vêtements de la figure inconnue.

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Offrandes? Ricanement sournois, le fils d’Arès ne fera pas cet honneur à son paternel destructeur, quitte à l’offenser. Il refuse de s’abaisser à une telle chose, alors que le dieu a fait de sa vie un enfer, lui offrant cette violence, cette monstruosité. Le brun est habillé de ses équipements de Garde, laisse ses iris coulées sur la foule avec attention. Nuit sur son épaule, Hécate à ses pieds, la chienne croisée loup a appris à obéir rapidement, à le suivre dans ses aventures. Loin d’être à son aise, il laisse l'obscurité entourer ses traits, son corps complètement tendu. Le visage froid, dangereusement sans émotions, sans vie. Monstre des lieux. Pas à sa place ni chez les demi-dieux, ni chez les humains. Trop dangereux pour les deux quand il perd le contrôle, quand l'atrocité s’ancre dans ses veines. Pourtant, ce soir, il est là...parce qu’il n’a pas le choix, parce qu’il refuse de la laisser seule.

Regard sombre qui cherche sa silhouette, il la repère non loin, se met en marche. La chienne à ses pieds ne le quitte pas, son corbeau non plus. Bien décidé à rejoindre Hécate, c’était sans compter le demi-dieu qui lui fonce dessus, vient étaler la boisson sur son uniforme. Il se fige, l’espace de quelques secondes...La colère gronde, comme toujours. Parce que le fils du sang, de la brutalité n’est jamais en paix avec ses propres émotions. Mais il refoule les battements de son coeur, apaise l’animal qui veut ramper sous sa peau pour étriper l’autre. “Je venais de le laver…” qu’il finit par grogner en tournant son regard vers l’inconnu.

Depuis que les panthéons sont mélangés, les visages sont trop nombreux, trop différents. Le brun, il étouffe dans cette nouveauté, ayant déjà du mal au camp des sangs-mêlés...Iris qui viennent se planter dans ceux de l’inconnu, il n’a rien d’agressif, Caelum, mais il n’a rien d’avenant non plus...Il est comme une figure sculptée dans le marbre, rien ne peut se lire sur ses traits, dans sa posture. Fouet à sa ceinture, Nuit croasse, s’envole en direction d’Hécate, comme pour attirer son attention, la narguer, alors que le fils d’Arès est toujours arrêté, la boisson se faisant happer par son uniforme. Merveilleux, il va puer toute la sainte soirée...Il ne sait pas trop si il doit faire bouffer son verre à l’autre, ou juste lui dire de lui passer de quoi s’essuyer.


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Rai Byrde
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tw alcool

Les doigts de Rai se crispèrent et broyèrent son gobelet, dont le mystérieux contenu trempait désormais l’uniforme d’un demi-dieu inconnu. Ses yeux noirs se fixèrent un (trop long) instant sur le costume imbibé de ce qui sentait maintenant comme une sorte d’alcool, mais sa transe fut interrompue par  le regard de l’énorme bête qui accompagnait le malheureux arrosé. Une montée d’angoisse s’éprit du fils de Raijin. Il sentit son estomac se retourner à la vue de l’animal, quand, d’entre le tumulte des bavardages agités perça la voix de l’inconnu. Elle sonna comme un tonnerre assourdissant aux oreilles de Rai. “Je venais de le laver…”, fit-elle. Rai avala sa salive d’anxieux, un petit rire nerveux s’emparant de sa gorge. Il parvint à balbutier un profond “Oh, p-pardon”, ponctué d’un autre léger (léger) gloussement.

L’autre n’avait pas l’air commode, ou du moins très enchanté par cette situation délicate : aucune émotion ne se laissait lire dans son expression. Rai ferma les yeux et fronça les sourcils une semi-seconde, comme si la foule disparaîtrait et que son verre serait de nouveau plein de cet alcool pour pouvoir se l’enfiler et oublier son existence désastreuse. Cependant, il les rouvrit pour offrir un visage le plus jovial – et surtout pas crispé, espéra-t-il, la réussite duquel n’était pas garantie – possible à son interlocuteur, à qui il tendit la main gauche, prête à en serrer une autre, et se présenta sobrement : “Rai, Rai Byrde, fils…” (Non, il ne pouvait pas se décrire selon un père absent.) “ ...panthéon japonais.” finit-il. Il afficha alors son meilleur sourire, oubliant dans la panique que saluer quelqu’un sur qui l’on vient de renverser son verre n’est clairement pas une priorité.

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ta démarches pourrait presque être parfaite si tu titubais pas et que ton regard n’était pas un peu vitreux, comme d’ordinaire quand t’abuses de ton elixir ultime. mais tu t’en fiches, toi, tout c’que tu veux, c’est atteindre le buffet, bouffer et repartir. tu feras coucou à qui voudra et tandis que tous pourront témoigné de ta présence, bien qu’éclaire tu seras tranquille, ton devoir de la semaine accomplit.
tu finis par arriver sur les lieux, et si certains font des offrandes, tu ris légèrement. non daddy, t’auras pas le luxe de voir quoi que ça soit offert. tu juges un peu de tes yeux clairs la population, tu observes les visages, cherchant à te faire voir par ceux que tu connais. encore une fois, ça te servira d’alibi avant d’retourner te noyer dans ta bouteille avec richard pour te sermonner. tu pourrais presque t’émerveiller devant le décors si t’étais sobre.
un sourire naît sur tes lèvres, sourire forcé, tête qui bascule un peu vers la droite et vers la gauche au fil de tes pas tandis que tu rejoins le buffet. tu commences à observer, les diverses choses et tu attrapes une assiette, remplissant celle-ci de diverses choses à grignoter. et tandis que tu fait ton choix, tu entends la voix de celui qui ne semble jamais décidé à te foutre la paix venir à tes oreilles. — non mais regarde toi, tu tiens à peine debout. tu te retournes vers lui, ton assiette en main. — ssssht. on va nous entendre ! tu clames. tes pas très lucide dans tes paroles probablement car richard, y a que toi qui peut le voir et l'entendre, et tes surtout plus bruyante que d’ordinaire. toi qui déteste attirer l’attention sur toi. en même temps t’es jamais bourré en public, alors forcément. enfin si. sauf au bar. et alors que tu commences à grignoter, tu remarques un corbeau qui vole dans une direction que tu ignores. tout c’que tu sais c’est que tu l’as déjà vu cet oiseau. sur l’épaule de caelum. et toi t’es bourré.
fuck.
sans plus attendre, tu te mets à quatre pattes et tu viens t’asseoir sous la table du buffet, comme désireuse de te cacher tandis que tu remplis doucement ton estomac, tes petits yeux cherchant partout en esperant ne pas voir ton pseudo chaperon venir te sermonner parce que t’as un peu trop bu. encore.
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« Attention, ne te brûle pas. » que tu lances à ta môme alors que vous venez faire l’oblation à Persephone. Chacune dépose une moitié de grenade dans le brasero, récitant ensemble la prière que tu lui avais apprise un peu plus tôt. C’était bien la première fois qu’elle faisait une offrande à un quelconque dieu, la première fois qu’elle entendait parler d’une telle pratique. Et elle s’était préparée. Elle avait répété ses gestes consciencieusement toute la journée, comme s’il s’agissait d’une mission de la plus haute importance alors que toi même, tu n’es plus vraiment convaincue de l’utilité de cette pratique. Un fruit jeté dans le feu en guise de cadeau pour ta mère absente plus par habitude que par croyance réelle. De sa petite poche, Alice sort un bout de papier qu’elle prend soin de déplier et défroisser. L’air sérieux qu’elle arbore te fait doucement sourire. Quand tu t’accroupies pour voir ce qu’elle tient, elle t’explique son dessin avec un enthousiasme. « C’est nous maman regarde ! Là c’est moi. Là c’est toi. Là c’est papy Gareth. Tonton Kieran. Tata Ava. Tata Raven. Et là - lance-t-elle avec satisfaction en pointant deux figures plus grandes que toutes les autres - c’est Perséphone et Hadès. » Ton cœur se serre et déborde d’amour et de fierté. Elle est comme toi. Mais en mieux. C’est avec le plus grand soin, et ton aide aussi, qu’elle dépose son ultime offrande dans le feu. Un dessin qui vaut milles grenades selon elle.

Attirée par le chant des nymphes, Alice gambade dans la foule de demi-dieux. Elle est si excitée ce soir que tu as presque du mal à la suivre. Sans surprise, c’est ton père que vous retrouvez là bas. C’est un satyre après tout. Là où les nymphes sont, il y est aussi. La gamine lui saute dessus. Il la porte, danse avec elle joyeusement. Elle lui raconte sa journée, le brasero, son dessin. Elle conte son histoire mieux qu'Homère ne l'eût fait dans l'Iliade et l’Odyssée. Son grand-père c’est son confident, si tant est que l’on peut en avoir un à six ans. Tu vois aisément comment cela pourrait devenir un problème plus tard. Peu importe pour le moment. Ils dansent, ils sont heureux, ils ne t'embêtent pas encore. Et toi, tu les regardes jouer ensemble, adossée à un arbre. Tes yeux clairs balayent les lieux pour s’arrêter sur une silhouette qui semble ramper sous la table. Une silhouette que tu crois reconnaître comme étant celle de Raven. « Saperlipopette, qu’est-ce qu’elle fabrique ? » Murmures-tu pour toi seule. Tu te faufiles à nouveau parmi tes pairs, laissant ta fille aux mains de son grand-père bien trop gaga. Avec le plus de discrétion possible, tu viens te glisser sous le buffet, près de ta sœur. « Bon… On se cache de quoi ? »  Que tu demandes à ta frangine en venant voler allègrement de la nourriture dans son assiette.
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Les festivités ont attiré pas mal de demi-dieux, que tu remarques de là où tu t’es assise, au pied d’un arbre qui borde les limites du banquet. T’es un peu surprise de prime abord, parce que tu partais plutôt défaitiste quand l’idée d’un banquet a été soulevée ; c’est pas que tu pensais que ça fonctionnerait pas, mais t’étais plus ou moins certaine qu’il y aurait pas tant de participants que ça. C’est que y en a qui sont pas très contents d’être là, qui ont pas bien envie de côtoyer des panthéons différents du leur … Et pourtant, tu t’es (heureusement) bel et bien trompée et tu observes les allées et venues des uns et des autres. T’as un verre de bière déjà bien entamé (presque) à côté de toi, une assiette pleine de petits snacks. Ton offrande, tu l’as déjà faite. À ton père, bien évidemment, parce qu’à qui d’autre sacrifierais-tu un peu de ta nourriture ? Tu grignotes un peu en poursuivant ta contemplation des évènements de la soirée, puis, tu te rends compte que le un peu est devenu bien plus que cela ; ton assiette est à présent vide, tout comme ton verre que tu as achevé sans vraiment t’en rendre compte. Tu soupires un peu, décontenancée par les faits qui se présentent à toi. Tu restes quelques secondes incertaine quant à ce que tu allais ensuite faire. C’est finalement l’ennui s’installant lentement qui te pousse à te bouger ; tu ramènes ton assiette et ton verre, les posant sur une des tables disposée pas trop loin de toi. Puis tu t’en vas à l’écart des festivités. C’est pas que t’as pas envie d’être là, mais organiser la chose t’a fatiguée bien plus que ce que tu veux bien l’admettre. T’as juste besoin de souffler un temps, c’est tout. Alors tu t’en vas vers l’étang et tu laisses ton esprit divaguer. T’as l’esprit vide pendant un temps, ça te fait du bien. Et tu laisses l’obscurité de la nuit naissante s’enrouler autour de ta personne comme un manteau de velour, tu t’imprègnes des bruits nocturnes qui s’élèvent doucement. Et là, dans ton champ de vision. Une silhouette familière. Tu t’approches doucement d’elle, enfonçant tes mains dans les poches de ton jeans. « Lyra. » que tu l’interpelles doucement, dans un semi-murmure à peine audible. Tout juste pour qu’elle puisse t’entendre, mais pas suffisamment pour réellement la surprendre. Tu lui souris avec une certaine réserve, encore pas très sûre de ce lien naissant entre vous deux. « Ça va ? Tu passes une bonne soirée ? » lui demandes-tu ensuite pour démarrer un semblant de conversation. De ce que tu sais d’elle, Lyra est plutôt gentille. Aussi, ça te fait plaisir de la croiser ce soir.
ptit récap:
Arham al-Masri
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Arham al-Masri
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défaut fatal : l'insubordination, l'animal ne supporte pas de se faire imposer une décision, prend les siennes sans se soucier de l'ordre du monde.
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Eh, Vous !
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Le jeune homme ne profite pas des festivités en compagnie de ses camarades, non, il sort d’un buisson, la bouche luisante, il laisse l’ambroisie, les banquets et le nectar à ses camarades, il préfère s’abreuver à la source de vie elle-même. ♡ Tendant la main à sa compatriote dont il n'a pas demandé le nom, il l’aide à se relever. « Merci, cela fera plaisir à mon père. » Il sourit en embrassant les lèvres de la jeune femme une dernière fois, pour la forme, avant de rejoindre le reste de ses compatriotes, son offrande à la main.

Il fait tourner la petite culotte de la demoiselle sur le bout de son index tout en chantonnant. L’ambiance est au calme, à la convivialité, si ce n’est pour quelques personnes qui ne semblaient pas enclines à prier leurs parents. Arham ne peut leur reprocher de ne pas vouloir se prêter à l’exercice, il se considère, lui-même, chanceux d’avoir un père qui marche sur le même sol que le sien. Alors, il avance et penche la tête respectueusement devant le brasier. « Daddy. » murmure-t-il avec son sourire, sa malice habituelle. « C’est pour toi ! J’ai oublié de lui demander son nom, mais je pense qu’elle était vierge ! » La petite culotte ne tarde pas à trouver le chemin des flammes. Arham donne, quant à lui, un coup de rein appuyé, non sans un petit cri bien viril. ♡ Par la suite, il sort sa flûte et commence à jouer de la musique. Plus qu’une prière, qu’une mélodie, c’était un moment de partage, bien plus intime qu’il ne pourrait l’admettre. Arham aimait Pan.

Plus qu’il n’aimait les dieux.
Plus qu’il n’aimait les humains.

Une fois qu’il a terminé, il se retourne, passe ses mains dans ses poches pour regarder autour de lui. L’ambiance est au calme, à la convivialité, le Directeur avait souhaité leur permettre de se rencontrer et il avait bien réussi, pour le moment. Personne ne semblait seul à l’exception d’une jeune femme, un peu plus loin qui semblait avoir été délaissée par ses camarades. Heureusement pour elle (ou non), Arham rimait avec sauveur de ses dames, et allait à sa rescousse. Il s’approche d’elle.

« Zahra, c’est bien ça ? » Il tente de prononcer le nom comme il faut, mais il n’est pas capable de rouler les lettres comme il le faut, ce qui le chagrine un peu, mais il tente de ne pas laisser sa frustration se manifester. « Tu es la fille de Sobek ? » demande-t-il avant de se perdre dans son manque de retenue. « Le dieu-crocodile, c’est pas mal ! Tu savais que ton père est un peu le dieu de la contraception ? À ce qu’il parait, la bouse de crocodile était tellement acide qu’elle agissait comme un spermicide ! »  Il le dit avec un tel émerveillement et un tel ébahissement qu’il est difficile de croire qu’il pense à mal. Il sourit et s’essuie les lèvres précipitamment. Il reprend la conversation sur un ton plus naturel, plus doux. « Tout ça pour dire que ton père est génial et souhaiterais probablement que tu passes du bon temps. Tu viens danser ? » La jeune femme semble un peu raide, un peu mal assurée et Arham se dit que l’activité lui permettrait d’être plus détendue, de se sentir à son aise.  

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Et tu aurais pu rester longtemps ainsi, perdue au milieu de la foule sans vraiment savoir où aller. Tu aurais pu rester longtemps, ton assiette à la main, à attendre que le temps passe. Mais voilà, le Destin en a décidé autrement et voilà qu’une voix étrangère t’interpelle. « Zahra, c’est bien ça ? » Il a beau faire de son mieux, ton prénom sort tout écorché de ses lippes fendues en un sourire chaleureux. Tu ne relèves pas la chose parce que tu entends bien qu’il essaie, et c’est bien là tout ce que tu peux lui demander. Tu hoches doucement de la tête, un peu prise au dépourvu par l’arrivée subite du jeune homme. Il n’a pas l’air bien méchant, bien au contraire même … Tu te détends un peu, bien que restant un tout petit peu méfiante. « Tu es la fille de Sobek ? » Tu fronces les sourcils, te demandant comment il peut bien savoir tout ça. Tu ouvres la bouche pour l’interroger, mais voilà qu’il poursuit. « Le dieu-crocodile, c’est pas mal ! Tu savais que ton père est un peu le dieu de la contraception ? À ce qu’il paraît, la bouse de crocodile était tellement acide qu’elle agissait comme un spermicide ! » Ah. Tu ne t’étais pas attendue à ça. Vraiment. Quelle drôle de première conversation … Tu es si surprise que tu en deviens muette, grimaçant alors que tu assimiles les informations que tu n’es pas certaine d’avoir un jour voulu savoir. Tant pis, le mal est déjà fait. Tu ne parviens pas à ravaler cette vilaine grimace d’inconfort qui trône à présent sur tes traits, lançant un regard déconfit et interloqué à ton interlocuteur. « Oh … euh … eh bien, c’est intéressant. » que tu articules maladroitement, ne sachant trop quoi répondre. Cela importe peu dans le fond, car déjà le voilà qui passe à autre chose. « Tout ça pour dire que ton père est génial et souhaiterait probablement que tu passes du bon temps. Tu viens danser ? » Et tu as bien des difficultés à comprendre sa logique, tu as du mal à le suivre. Mais as-tu réellement besoin de comprendre le fil de ses pensées ? Tu ne penses pas. Le jeune homme est, dans le fond, une distraction bien salutaire de ton malaise et de ta solitude, aussi tu poses ton assiette à laquelle tu as à peine toucher sur l’une des tables, te tournant vers lui avec un sourire un peu tendu, mais qui se veut amical malgré tout. « Pourquoi pas. » fais-tu d’une petite voix incertaine. Puis tu reprends après t’être éclaircis la gorge. « J’espère que tu voudras bien me pardonner, mais je n’ai aucune idée de qui tu es ? Alors que tu sembles déjà en savoir pas mal sur moi ? » Ta dernière question peut avoir l’air accusatrice, chose qu’elle n’est pas réellement. Tu es juste curieuse, Zahra. Alors tu t’empresses d’ajouter. « En tout cas, tu … enfin … Tu sembles en savoir beaucoup ? » que tu minaudes, sentant tes joues te chauffer. « Pardon, je ne suis … pas très à l’aise, comme tu peux le voir. » Et tu passes une main sur ton visage déconfit, cherchant à dissimuler ta gêne toujours plus grande.

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Arham al-Masri
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Arham al-Masri
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Eh, Vous !
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Zahra tient beaucoup du crocodile, mais non de ses larmes, ni de ses fausses apparences, elle ne semble pas pouvoir feindre ses sentiments ou elle ne le veut pas. Si cela pourrait courroucer une autre personne, ce n’est pas le cas d’Arham qui privilégie l’authenticité même si les réponses ne peuvent pas toujours lui plaire. Il note la prudence, la méfiance, mais il ne peut pas blâmer la jeune femme, si elle agit comme elle le fait, c’est que son passé l’a conditionnée à être ainsi et plus encore, elle ne doit pas être habituée à des approches aussi directes.

Elle lui accorde un mouvement de tête respectueux et elle se déraidit un peu, il le sent un peu quand il regarde une personne, il voit le moment où elle se raisonne, il ne peut l’expliquer. Il dirait que c’est comme une molette pour contrôler le volume sauf qu’il ne souhaite pas utiliser son pouvoir, il utilise plutôt une méthode oubliée par les dieux : le dialogue.

Zahra lui sourit et elle pose une assiette. Si son approche est un peu maladroite, il la lui pardonne entièrement parce qu’il a bien conscience qu’elle essaie. « Je m’appelle Arham. Arham al-Masri. » se présente-t-il lorsqu’il réalise que sa compatriote a besoin de présentations. « Fils du dieu grec des bergers, de la chasse, des troupeaux, des bois et des prairies, Pan lui-même. »

Cela ne suffit pas puisque la demoiselle est encore sur la défensive, lui demandant comment il peut en savoir autant sur elle alors qu’elle en sait aussi peut sur lui. Ce n’est probablement pas une question dont elle veut la réponse. Arham n’a aucun respect pour la vie privée, il n’en comprend même pas le concept, prenant plaisir à regarder la manière dont les autres composaient avec le sentiment et vivaient leur existence.

« Bien évidemment que j’en sais beaucoup. » lui donne-t-il raison même s’il n’élabore pas sur les manières dont il obtient son information. « Je pense que prendre le temps de connaître les autres, c’est leur montrer que nous les aimons. » se contente-t-il de dire. « Dans le même ordre d’idée, être connu, c’est être aimé, c’est le signe qu’une personne s’intéresse à toi, sait ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas… C’est qu’elle te prête attention. » Il conclut sur un sourire tendre. « Ne te cache pas. » Le paradoxe du jeune homme, être capable de faire dans la douceur comme dans la laideur, de manier les belles paroles comme les propos les plus salaces.

Faisant la révérence, il tend la main à son interlocutrice :  « Mademoiselle. » Il l’emmène au centre de ce qui faisait office de piste de danse. Il met une main sur ses hanches pour s’assurer de ne pas perdre Zahra au travers de la foule, mais aussi pour pouvoir la guider. « Fais-moi confiance. » murmure-t-il.

Arham commence à faire quelques pas, deux en avant, deux en arrière, il suit un rythme stable plus proche aux danses sociales, laissant le temps à la jeune femme d’être plus à l’aise. Par la suite, lorsqu’elle semble plus confortable, il prend sa main et la fait tourner sur elle-même. « Ne pense pas trop ! » lui crie-t-il. « Amuse-toi ! » Montrant l’exemple, il commence à se déhancher sans se soucier du ridicule, riant et invitant tout le monde à danser, à les rejoindre.

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Tu n’es pas du genre à être à l’aise avec les autres, Zahra, encore moins avec des inconnus … Pourtant, le jeune homme qui t’interpelle sans la moindre hésitation, le jeune homme à l’allure si décontractée t’intrigue quelque peu. Tu es méfiante au départ, tu es prudente … Parce que l’inconnu t’effraie, parce que tu aurais préféré passer ton temps en compagnie de Sanaa et Souleyman, mais que ces derniers ont préféré partir à la rencontre de vos semblables semi-divins. Toi, tu n’as pas vraiment voulu ; tu t’es contentée de suivre le mouvement, de suivre tes deux comparses. Puis tu t’es retrouvée perdue, quand ils sont partis à la rencontre de nouveaux visages, tu t’es retrouvée un peu bête lorsque tu n’as pas voulu leur emboiter le pas. Le demi-dieu qui t’interpelle te tire de tes pensées un peu sombres. La surprise s’empare de toi alors que tu l’écoutes distraitement. Puis c’est la curiosité qui pointe le bout de son nez. Et si tu te laisses aller à cette dernière, tu le fais bien maladroitement. Fort heureusement pour toi, ton interlocuteur ne semble pas s’en formaliser. « Je m’appelle Arham. Arham al-Masri. » qu’il se présente alors. « Fils du dieu grec des berges, de la chasse, des troupeaux, des bois et des prairies, Pan lui-même. » Tu hoches de la tête sans dire un mot, assimilant les informations qu’il vient de te présenter. « Enchantée, Arham. » finis-tu par dire poliment. Parce que, en tous les cas, il fallait bien que tu dises quelque chose. Tu fais de ton mieux, Zahra, mais ton mieux est loin d’être suffisant ; tu restes tendue et fatalement mal à l’aise dans cet environnement loin d’être fait pour toi. Tu trébuches sur tes mots, ils se précipitent par-delà la barrière de tes lippes sans que tu ne puisses les retenir.

Fort heureusement pour toi, Arham ne semble pas se formaliser du flux saccadé de tes paroles et te répond avec une aisance dont tu es fort envieuse. « Bien évidemment que j’en sais beaucoup. Je pense que prendre le temps de connaître les autres, c’est leur montrer que nous les aimons. Dans le même ordre d’idée, être connu, c’est être aimé, c’est le signe qu’une personne s’intéresse à toi, sait ce que tu aimes, ce que tu n’aimes pas … C’est qu’elle te prête attention. » Tu observes son sourire du coin de l’oeil, toujours terriblement gênée par ton inabilité à, tout simplement, te laisser aller. Il y a un nœud dans tes entrailles, une chaleur au niveau de ton visage qui te donne envie de te cacher. Tu passes une main nonchalante sur tes traits tirés par l’embarras. « Ne te cache pas. » Tu es prise la main dans le sac ; tu te figes quelques secondes avant d’obtempérer, laissant ta main retomber le long de ton bras. Le voilà à présent qui fait la révérence, tendant une main dans ta direction. « Mademoiselle. » Tu hésites à nouveau, ton coeur battant la chamade contre la prison que forment tes côtes. Tu as les mains moites, à n’en pas douter, tu as les joues qui se colorent, sans trop que tu saches pourquoi … Et au final, tu secoues doucement la tête, chassant ainsi tes doutes et tes craintes. Arham n’a pas l’air du genre à juger, n’a pas l’air du genre à se moquer, alors why not. Tu attrapes doucement sa main, le laissant t’entrainer sur ce qui fait office de piste de dance pour la soirée. Une main vient se poser sur ta hanche. Instinctivement, tu poses ta main libre sur son épaule et tu suis le mouvement imposé avec des mouvements raidis par l’incertitude et une bonne dose de malaise. La chose t’apparait comme fort inconfortable, tu ne peux le nier. Et ton compagnon doit le voir sans la moindre difficulté, car le voilà qui te murmure ; « Fais-moi confiance. » Tu hoches sèchement de la tête, prenant une grande inspiration pour te forcer à te détendre. Tes muscles (et par conséquent, tes mouvements) se font moins raides. Et le voilà qu’il te fait tourner sur toi même. « Ne pense pas trop ! Amuse-toi ! » Et tu ne peux lui désobéir ; un sourire timide vient fleurir sur tes lèvres et tu te laisses emporter par le mouvement. Pour une fois, tu te laisses aller un peu ; si tes mouvements ne sont pas aussi libre que ceux de ton compagnon, si tes mouvements gardent cette éternelle raideur, tu essaies malgré tout de te mouvoir au rythme de la musique. Et quand celle-ci s’arrête, tu t’arrêtes avec elle. Tu as le souffle court. « Eh, je dois bien admettre que c’était plutôt amusant … » fais-tu dans un souffle distrait. « Merci pour ça, Arham. » Et le sourire que tu lui adresses est sans le moindre doute le plus sincère depuis le début de votre conversation. Pour une fois, tu ne te soucies plus de ce que les autres peuvent bien penser de toi ; tu sais juste que tu t’es, en effet, plutôt amusée, bien que bien peu à ton aise. Tu passes une main dans tes boucles désordonnées. « On a jamais eu ce genre de soirées au camp Amon … Est-ce que c’est quelque chose de plus courant chez vous, les grecs ? » Tu finis par succomber à ta propre curiosité pendant que tu reprends ton souffle.

ptit récap:
Uriah Caldwell
voice of the gods

Uriah Caldwell
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présence : présente.
pronom irl : elle/she
fc & crédits : xavier serrano, av/lxbonair cs: andreas <3
missives : 86
pecunias : 2369
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fiche de liens : ici
[event #1] le feu de camp Tumblr_oh7y332C151szxfwno6_400
défaut fatal : la jalousie.
arme : l'arc et ses flèches.
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Eh, Vous !
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L'helios n'est plus depuis quelques heures déjà mais c'est aux différentes lumières de la fête que le fils d'Apollon accroche son regard, un temps hypnotisé par l'ondulation des flammes du feu de l'imposant brasero situé au centre en tant qu'attraction principale de cette fête qui tombait comme un cheveu sur la soupe après ces dernières semaines d'acclimatation difficile. Si se mêler aux autres lui avait été plus aisé que d'autres depuis leur arrivée à Kvalir – grâce à son rôle d'infirmier, il ne pouvait mentir – Uriah comprenait que l'entente totale n'était pas encore présente et ne le serait peut-être jamais. N'était-ce pas après tout le propre de leurs parents de toujours trouver et mener conflit peu importe de quelle manière ou le siècle ? Leur nature de demi-dieux compliquerait l'entente parfaite que certains idéalisaient quand d'autres comprenaient et ne faisaient aucun effort de ce fait et Uriah.. demeurait au milieu. A la fois dans une position stable et importante socialement à l'infirmerie, il veille d'un œil aussi critique qu'ouvert autour de lui, pour son bien mais aussi celui de Marlene, d'Elias et enfin, de son panthéon qu'il considère toujours comme famille même à des kilomètres de Long Island. Il n'est pas contre les rencontres et sa curiosité le pousse de jour en jour à s'ouvrir car sa sociabilité naturelle l'aide à briller de conversations en conversations mais jusqu'à quand ?

Ce soir, il fera un effort, un de plus à ajouter à la longue liste qu'on leur imposait depuis ce déménagement forcé dans ce bout du monde qui ne lui laissait que si peu de rayons du vrai dieu soleil qu'il aimait tant. Debout face au brasero, il en oublie un moment les offrandes malgré le passage incessant des enfants en direction de l'autel enflammé, son oreille musicale est plus attirée par l'aspect festif de la rencontre que celle de remercier son parent divin de le protéger en l'enfermant ici. Il le sait pourtant, Uriah, qu'il finira par offrir à Apollon quelque chose qui a du sens, il espère, toujours, un signe de sa part et cela le sera sans doute éternellement. Pour autant, l'enfant soleil préfère se laisser emporter par les danses des uns et des autres, tout particulièrement celle des nymphes qu'il côtoie si facilement par sa nature et l'affection de son parent pour elles. Il a le sourire conquis du sentiment agréable procuré par les danses et la joie festive, la main attachée à celle de la nymphe avec qui il danse avant de passer à une autre par un pas de danse maîtrisé. Il avait toujours apprécié ça, Uriah, se fondre dans la masse dansante autant que se déhancher à ne plus finir, vibrer au son de la musique et partager ces moments passionnants avec autrui aimant autant danser que lui. Ses origines hispaniques jamais loin pour l'aider à trouver le rythme adéquat, il en perd la notion du temps et sait que c'est à cause de l'effet des nymphes sur lui et son parent. Pour autant, il finit par réussir à s'en détacher, quelque peu essoufflé, s'approchant du buffet afin d'attraper une bière avant de s'asseoir sur un arbre couché et d'avaler quelques gorgées désaltérantes. Il n'a encore parlé à personne ce soir Uriah et il ne trouve ni Marlene, ni Elias et ça a le don à commencer à l'ennuyer, lui qui au milieu de la nuit préfère toujours être réchauffé des flammes de l'une et de la présence lunaire de l'autre. Revenir danser ou rester assit à boire sa bière, le choix se présente à lui tandis que son regard se perd un moment sur les flammes, l'hypnotisant à chaque fois sans même qu'il ne s'en rende réellement compte.
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il y a des souvenirs qui affluent chez toi, marlene, quand tu arrives enfin et observes d’un oeil intéressé les flammes du feu de camp dansantes sous tes yeux. pour un peu, l’ambiance te rappelerait la colonie : le feu qui crépite, les rires et les mots criés pour se faire entendre, les nymphes qui chantent et dansent pour attirer demi-dieux et créatures à s’amuser avec elles. tu pourrais presque t’y voir, là où derrière s’étend l’eau calme, comme un souvenir de ce que fut la vie autrefois. mais kvalir n’a rien de ta maison et n’en prend pour l’instant pas encore les esquisses. prison dorée dans un paysage souvent à couper le souffle, la fille de feu que tu es supporte mal les températures printanières de l’écosse et ne peut que se reposer sur enea, uriah et elias quand le monde décide qu’ensemble, ils sont à nouveau éternels. tu soupires alors mais consens à faire un effort. héphaïstos ne serait pas ravi de voir sa fille ne pas collaborer, tu en es certaine. souvent, les rapports aux autres sont difficiles car la vision du monde trop souvent différente mais pour les reponsabilités que tu eus autrefois en tant que conseillère de ton bungalow, pour le soleil et la lune, pour le père des volcans, tu ne peux qu’accepter de participer.

l’azur observe intensément la foule à la recherche tout d’abord d’une jolie chevelure blonde presque fantomatique avant de rechercher celles de ceux qui te ravissent le coeur par leur présence quotidienne.  mais la lune et le soleil sont visiblement encore éclipsés. alors, les mains fournis d’offrandes, tes pas se dirigent vers le grand brasero. le feu carbonne les victuailles et la fumée qui s’en échappe t’apporte un étrange sentiment de réconfort. le feu t’a toujours passionné, t’a toujours aimé et tu crois que, d’aussi loin que tu te souviennes, tu l’as toujours adoré en retour. alors, la main s’approche et glisse prudemment contre la flamme. quelques secondes, le temps de ressentir la chaleur brûlante contre ta peau. pas d’inquiétude pour toi, ta pyrokinésie t’offre avec bonheur une résistance plus conséquente mais ne te permet pourtant pas d’échapper aux brûlures. alors - et c’est certainement le cas de le dire - tu ne joues pas avec le feu ce soir. tu te contentes de le caresser, de l’appréhender, songeant à ce père qui bien que jamais là, l’a pourtant toujours été dans un paradoxe divin. et sans un regard en arrière, le flamme s’évanouissant alors de l’azur, seule ta chevelure rousse se confond désormais avec l’intensité des flammes. comme un mirage du feu ardent qui brûle en toi.

tes iris accrochent l’autre feu. plus intense, plus vif. le feu de camp n’a cette fois-ci rien de similaire avec le brasero destiné aux offrandes. et par chance, ton regard accroche uriah accroupi, une bière à la main, non loin de là. les lèvres se peignent alors d’un sourire conquis quand de là où tu es, tu es capable de deviner et de te rappeler de la douceur de ses sourires et de la malice de ses regards. tu n’as qu’une hâte désormais : le rejoindre et espérer que, peut-être, le troisième membre de votre trio viendra vous rejoindre. comme jadis, quand l’amitié avait ouvertement fusionné avec l’amour et qu’uriah était votre glue à tous. à cette pensée, l’iris se fait plus terne mais tu décides quand même de prendre la direction du fils d’apollon. au passage, tu aperçois néanmoins lyra qui discute avec ava, comparse grecque avec laquelle tu t'entends bien. alors, pour une fois, l’introvertie fait l’effort de s’ouvrir et tu te diriges vers elles. « Ava ? Lyra ? Tout va bien ? » Oses-tu demander, un rictus qui se veut avenant mais qui demeure contri sur les lèvres. Les réels sourires libérés ne sont qu’offert pas les deux même personnes, à des intensités bien souvent similaires mais tellement différentes par moment, que tu espère que les demi-déesses ne s’offusqueront pas du peu de chaleur humaine que dégage tes lippes. Paradoxal pour une fille de feu… « J’allais rejoindre Uriah, vous m'accompagnez ? » tu sais que le grec et la romaine travaillent ensemble et s’apprécient suffisamment pour éviter des bains de sang ridicules des suites de la rivalité de leurs deux panthéons. alors, tu récupères trois bières, une pour chacune et vos pas vous mènent alors tout droit vers le soleil lui-même qui semble pourtant bien plus terne sous l’éclat des étoiles. c’est vers elias qu’évidemment tes pensées te font glisser un instant, imaginant non sans mal comment le fils de nyx est l’incarnation même de l’exquis quand la lune et les étoiles brillent de mille feux.  « mr caldwell, pouvons-nous nous joindre à vous, nous simples demoiselles demandant l’asile du soleil ? » cette fois-ci, le sourire se fait éblouissant et tu t’avachis sans attendre aucune réponse à ses côtés. un signe de la main pour les deux femmes afin de les intimer à en faire de même. « j’y crois pas. t’as attendu personne pour commencer à picoler. heureusement qu’on rattrape ça avec lyra et ava... » et enfin, tu te sens presque complète quand ton épaule vient dans une danse taquine se frotter avec affection contre celle de ton astre préféré.

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