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somewhere only we know. (uriah)

Elias Campbell
voice of the gods

Elias Campbell
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fc & crédits : sam way, runaways (av) ; sial (sign), aes mareliah par andreas <3
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“Somewhere only we know.” Nyx. Ce n’est qu’un murmure à peine audible, syllabes soufflées alors que la nuit prend fin. Nyx. Un énième appel qui restera sans réponse mais il essaie quand même, parce qu’on ne sait jamais, parce que l’espoir, même après toutes ces années, reste là, niché au creux de son cœur. Nyx, j’ai besoin… Mais de quoi avait-il besoin, au juste ? Et à peine cette question est-elle posée que les visages de Marlene et d’Uriah s’imposent à lui. Il avait besoin d’eux, mais ce n’était pas là une demande qu’il pouvait formuler à une déesse. Il réalise alors qu’il n’a rien à lui demander, rien ne concernant une quête ou une quelconque question divine. Au final, il avait besoin d’une mère. D’une présence réconfortante qui saurait le guider, le conseiller pour faire face au tumulte sentimental qui secoue son corps et qui ne lui accorde aucun répit. Il attend, les yeux clos, espérant qu’elle sentirait son désespoir et qu’enfin, elle n’agisse comme une mère. Rien. Pas même la sensation fugace qu’on cherchait à le consoler, ou même, qu’on était là pour lui. Et il sent que ça s’agite, le fils de la nuit, que la frustration se mue en une colère qu’il ne sait contrôler. Ses poings se serrent sur ses genoux, lui qui était installé en tailleur sur son lit. Je veux juste un signe, quelque chose, n’importe quoi. Toujours rien. La colère qui rugissait semble exploser et en même temps, il entend des protestations autour de lui, suivi d’un « Elias ! » qui le pousse à ouvrir les yeux. La pièce était plongée dans l’obscurité la plus totale, englobée par les ombres qui s’étaient répandues autour de lui. Elias souffle, tente d’apaiser ce qu’il éprouve mais rien ne change. Alors il se lève et quitte le dortoir, laissant les ampoules éclairant artificiellement le dortoir éclairer à nouveau ses compagnons de chambrée se réveillant progressivement. Lui n’avait pas encore dormi. Il avait tenté de contacter sa mère après son tour de garder et l’absence de résultat l’empêchera de trouver le sommeil, quand bien même il est épuisé.

Ses pas le guident naturellement vers l’extérieur du château. Il a l’impression que partout où il passe, les ombres s’étirent vers lui, profitant de ce contrôle précaire qui était le sien. Le demi-dieu ne se soucie pas des regards qu’il peut croiser. Il sait déjà où il va ; il a besoin de l’un d’entre eux pour se sentir apaisé et pour retrouver un semblant de calme, et il sait exactement où trouver cette sérénité recherchée. Elias met une vingtaine de minutes avant d’arriver sur la falaise bordant la plage de galets. Il s’assoit dans l’herbe humide, regard rivé vers l’horizon. Peu à peu, la nuit laissait place au jour. Le fils de Nyx ne s’était jamais senti aussi proche d’Uriah que lors de ces courts instants où lune et soleil se saluaient pour laisser place à l’autre – c’était dans ces moments là qu’il était le plus serein et le plus heureux. Et s’il ne peut pas avoir Uriah prés de lui… Il pouvait au moins avoir ce moment et les souvenirs qui s’y rattachaient, même si le cadre n'est pas tout à fait le même. Ils avaient pour habitude d’observer ensemble ce changement quand ils le pouvaient, profitant toujours de la colline prés du camp et de la vue dégagée qu’elle offrait pour assister au spectacle. Ses doigts s’attardent machinalement sur le soleil tatoué sur son poignet et il sent peu à peu le contrôle revenir – les ombres reprennent progressivement leur place naturelle. Tandis que son regard reste rivé sur le ciel qui s’éclaircissait, il sent une présence se rapprocher de lui et il n’a pas besoin de se retourner. Sans s’en rendre compte, Elias se tend. Il ne bouge pourtant pas, ne tourne pas la tête vers lui. « J’ai pas trouvé de meilleur endroit pour observer l’aube ou le crépuscule qu’ici. » Parce qu’il était forcément là pour ça, pas vrai ? L’idée même que son meilleur ami ne se prête encore à cet exercice réchauffe un peu ce palpitant si froid sans eux. Enfin, il tourne la tête vers Uriah alors que les premiers rayons du soleil viennent caresser son visage – et il ne peut s’empêcher de se dire que le fils d’Apollon n’est jamais aussi beau que lorsque le soleil vient éclairer ses traits. « J’savais pas que tu faisais encore… ça. » Probablement parce qu’ils ne se parlaient quasiment plus – que leur relation n’avait plus rien de ce refuge apaisant dont il avait toujours eu si désespérément besoin.  

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Uriah Caldwell
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L'eau chaude se déverse sur celui qui demeure la nuque abaissée, paupière fermées. Si l'helios n'a pas encore pris sa place royale, l'enfant du soleil le précède dans sa conquête du monde des vivants. Naturellement lève-tôt, ce n'est pourtant pas l'organe apaisé qu'il s'éveilla ce matin-là alors que la chambrée était encore plongée dans le noir et que son souffle fut si court qu'il lui échappa. Des gouttes de sueur perlèrent le long de ses tempes et son torse se souleva difficilement à sa respiration saccadée, phalanges aussi craintives que nerveuses accrochées aux draps de son lit. Ses nuits sont agitées en ce moment et il ne sait pourquoi – ne veut guère y penser sans risquer de l'admettre. Lui qui n'est en rien à l'aise avec ce monde de ténèbres si ce n'est en compagnie de l'enfant de Nyx, il y a des images qui dansent encore dans son esprit, lui malmènent le cœur et l'âme de craintes qu'il n'ose jamais nommer. Parce qu'il ne veut pas y faire face, s'y refuse puisque ses cauchemars pourraient devenir bien trop réels un jour pour eux, les enfants des demi-dieux sur lesquels reposaient bon nombre de responsabilités tout comme l'épée de damoclès. Uriah tente d'effacer le danger, la peur, la mort de son esprit, ne gardant que les traits familiers et réconfortants de ses meilleurs amis mais il lui faut de trop nombreuses minutes avant de réussir à trouver un semblant de paix. Une serviette blanche reposant sur son épaule, c'est pieds nus qu'il revient au dortoir pour se rendre compte du réveil de certains mais surtout, son absence à lui. « il a un sacré problème ton pote » son regard s'attache à l'imbécile s'adressant à lui et d'un comportement plutôt rare, Uriah le toise d'un air méprisant. « ferme-la. » il frémit d'agacement le demi-dieu, ignorant celui qui osait nommer Elias de la sorte, pour son propre bien, peut-être également parce qu'au fond il lui offrait une information précieuse. Si les deux héritiers divins ne se parlaient plus beaucoup, Uriah notait aussi silencieusement qu'attentivement les nuits de garde d'Elias et ses présences tout comme ses absences dans ce lit adjacent dont il avait fait sien dès leur arrivée à Kvalir. Et ses pensées s'agitent, l'envie tout comme le besoin de s'assurer qu'il aille bien se fait si présent que son regard fuit au delà des fenêtres de leur dortoir pour embrasser la vue des ténèbres toujours présents bien que tirant bientôt leur révérence.

Il sait, évidemment qu'il sait. C'est presque instinctif et bientôt, tandis qu'il s'est rapidement vêtu pour grimper en direction des falaises, un soulagement l'emplit. Seulement il s'arrête un instant, parce qu'il sait qu'Elias n'a pas encore deviné sa présence et qu'il peut se le permettre. Il est du côté du ciel où l'obscurité se fait encore reine et admire la silhouette de son ami baignée des premiers rayons de soleil. Il n'en faut pas plus pour que son palpitant se réchauffe, se complaise du tableau face à lui mais il a le cœur étreint d'une nostalgie sans fin Uriah. A laquelle il ne peut pas y faire grand chose malgré l'envie terrible de le rejoindre et d'arrêter le temps jusqu'à qu'à nouveau ils soient à l'aise l'un avec l'autre, jusqu'à ce qu'il puisse entendre son rire. Douce mélodie bien meilleure que la plus entraînante composition de lyre, il lui manque Elias. Bordel qu'est-ce qu'il lui manque. Et enfin, ses pas s'avancent sans même qu'il ne le décide réellement, comme si son corps devenait raison à l'esprit qui doute peut-être un peu trop. Uriah se tient derrière lui, les mains plongent dans les poches de son sweatpant et son regard ne se relève pas une seule fois vers le soleil, c'est à lui qu'il revient. « Moi non plus.. » lui confie t'il tandis que naturellement, un sourire fend ses lèvres. Il est sincère, loin d'être maîtrisé, si spontané que ça lui fait du bien de le réaliser. Parce que ce n'était qu'avec de bons ressentis que ses pensées se teintaient lorsqu'il pensait à Elias et la nature de ce qu'ils tissaient depuis des années. Malgré le manque, les incertitudes, cette place régulièrement vide à ses côtés. Il y a des impressions d'avant, d'eux deux lorsqu'il est tout en haut de cette falaise, il l'avait perçu dès la première fois où il y avait grimpé, d'autant plus aujourd'hui lorsque c'est son regard qui se tourne vers le sien. Alors son sourire se fige, non pas de façon consciente mais bien parce qu'il s'accapare ce moment par les traits de son visage tourné en sa direction. A la recherche du moindre défaut par ressenti destructeur, il n'y trouve pourtant que la perfection de ses traits hérités des dieux. « je vois pas pourquoi j'arrêterais. » spontanéité équivoque sur son affection toujours présente pour lui, Uriah s'installe à ses côtés, seulement il fait face à la nuit, dos tourné au soleil et il y a son bras qui frôle le sien parce qu'il n'a jamais mesuré les distances lorsqu'il aimait. Les genoux légèrement relevés, ses doigts plongent entre les pointes de l'herbe à sa droite quand son coude, perché sur l'une de ses jambes, continue de provoquer un contact avec lui. Il sait Uriah, que c'est osé pour ceux qui peinent à parler et coexister, mais c'est sa façon de communiquer avec lui, c'est peut-être idiot, il se sent idiot. Pourtant il persiste, parce qu'il en a besoin finalement. Ses yeux bruns se relèvent à la beauté d'un paysage encore endormi, bercé d'ombres et d'une obscurité qu'il avait appris à aimer avec le temps. Elle n'avait plus de valeur qu'en sa compagnie d'ailleurs. « t'as l'air fatigué. » commente t'il en tournant son visage au sien afin d'observer son profil durant un instant relativement court avant de finalement l'adresser à nouveau à cette nuit qui peu à peu, tirait sa révérence. Et si il y a bien un moment où Uriah peinait à accepter l'arrivée du soleil, c'était bien durant ces quelques minutes, là où la nuit se forçait à se retirer afin de lui laisser toute sa place. Il ne l'avait jamais désiré en ce qui concernait leur cas. Il a mille et une questions à lui poser, des plus bêtes aux plus censées, sincères, curieuses, douloureuses. Le fils d'Apollon se tait pourtant, parce qu'il ne sait que faire réellement pour retrouver son ami, parce qu'il a peur d'exprimer ce qui pourrait le faire disparaître dans la nuit. « tu fais attention à toi, la nuit, hun ? » ne peut-il s'empêcher de lui demander. Si ils avaient un temps été habitués à partager luttes et victoires, leur harmonie lui manquait et parfois, Uriah craignait ne pas le voir venir s'endormir dans son lit au matin. C'est pourquoi il traînait plus longtemps dans le sien, à mesure que ses cauchemars exprimés par l'incertitude et leur relation déséquilibrée s'imageaient, la crainte de les perdre tous les deux s'imposait.

(c) mars.
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“Somewhere only we know.” Ce n’est qu’un haussement d’épaules qui se veut désinvolte que la nuit offre au soleil – geste qui cache les interrogations et les craintes qu’il ne daigne pas formuler. Il devrait, pourtant. Parce que ces peurs deviennent poison malmenant ses sentiments et faisant croître en lui une jalousie qu’il n’avait pourtant jamais éprouvée, surtout pas envers Uriah et Marlene. Et quand bien même ses émois amoureux étaient laissés de côté, il enviait leur proximité, cette amitié qui s’était renforcée à mesure qu’il s’éloignait. Leur amitié lui manque, de leurs éclats de rires incontrôlables aux conversations autour d’un feu de camp, sans omettre les regards échangés par lesquels ils parvenaient tous les trois à se comprendre sans avoir besoin de formuler le moindre mot. La solitude étreignait son cœur quand il les voyait, feu incandescent qui enveloppait son cœur et soleil aux rayons chatoyants qui complétait son âme, discutant et riant sans lui. Il savait qu’il pourrait se joindre à eux mais la crainte de briser ce qui les liait était trop forte. Uriah s’installe à côté de lui, et s’il ne supporte pas réellement les contacts, c’est différent avec lui et Marlene. Ce bras qui effleure le sien réchauffe son âme et lui procure cette sensation de sérénité qu’il parvenait constamment à lui apporter par sa simple présence. Il ne se dérobe pas – préfère se redresser, assurance que ce coude reste contre son bras, lune et soleil en contact, comme si le spectacle auquel ils assistaient se reproduisait à leur échelle. Il espère simplement que le moment ne sera pas aussi court et que chacun ne repartira pas de son côté. « J’le suis. J’ai.. J’ai juste un peu plus de mal à dormir ici. » Les insomnies n’étaient pas nouvelles et si Elias avait appris à faire avec, il réalise que les changements de situation n’aident pas, au contraire. Peut-être au fond, que devoir partager un dortoir avec des demi-dieux en qui il a une confiance toute relative n’aide pas. Heureusement, Uriah est là. Toujours. Et quand bien même leur relation n’est plus ce qu’elle était, sa simple présence parvient à lui apporter réconfort et sensation d’être chez lui. Le château, le camp, ça lui importait peu, finalement. Il était chez lui là où Marlene et Uriah étaient.

L’inquiétude qu’il entend dans la voix du fils d’Apollon le pousse à tourner la tête vers lui. S’il a toujours su qu’Uriah gardait un œil sur lui, même de loin, l’entendre était tout autre chose. Leurs iris s’accrochent tandis qu’un sourire en coin orne les lippes du fils de Nyx. « Évidemment. Que serait le soleil sans sa nuit ? » Complicité brièvement retrouvée, possessif volontairement utilisé parce que c’était évident, qu’il ne veut être la nuit d’aucun autre fils d’Apollon. Uriah avait volé ce privilège sans même le réaliser au moment même où ils se sont rencontrés. Et s’il vient s’appuyer sur une main qu’il pose dans l’herbe, non loin de celle d’Uriah, il ne dit rien. « Tu t’habitues au château ? » C’est qu’il n’avait pas vraiment eu l’occasion d’échanger beaucoup à ce sujet. Elias était bien trop occupé à l’éviter pour ça – mais là, alors que soleil et nuit se croisent, il n’a pas la force nécessaire pour s’éloigner, fatigue pesant trop fort sur son cœur pour qu’il ne parvienne à ignorer ses demandes. Le demi-dieu reporte son attention sur l’horizon face à lui, quittant enfin des yeux le profil du soleil à ses côtés. « Aucun demi-dieu des autres panthéons n’est venu t’importuner, hm ? » Question posée nonchalamment alors qu’il n’en est rien – le moindre nom quittant ses lèvres deviendrait aussitôt la cible du fils de Nyx, déjà prêt à recouvrir de ténèbres quiconque oserait troubler le soleil.  

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Uriah Caldwell
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Contact partagé et un peu de ce lien tant manqué retrouvé, il ne peut se sentir mieux qu'en cet instant Uriah par la conviction que la journée ne pouvait mieux commencer qu'en de telles conditions. Une parfaite ode à leur passé et à toutes ces années, de rencontres et partages lorsque le crépuscule les saisissait de sa parfaite lumière entre son éclat et l'obscurité, quand les fils de la nuit et du jour souriaient et regardaient encore dans la même direction. Il y a des impressions d'avant et celles que l'on désire toujours réelles puis pour l'avenir et pourtant une triste réalité qu'est l'ombre glacée que laissait Elias à ses côtés par ses absences, cette mise à l'écart opérant depuis déjà bien trop de temps. Uriah avait conscience d'avoir son rôle à jouer dans cela mais il ne savait que faire, sans défaire son lien de plus en plus fort avec la plus jolie des rouquines, sans trahir ses ambitions et volontés envers l'homme aux cheveux noirs jais à ses côtés. Et de ses propres rayons, il aimerait savoir les réunir et les entourer de la chaleur dont ils manquaient, retrouver cette harmonie loin d'être oubliée mais effacée petit à petit. Il souffrait de son absence, mais là ce matin, son bras contre le sien s'assurant de sa présence et ne reculant en aucun point, le demi-dieu avait l'impression d'un peu le retrouver. Alors même si son affection se renouvelle, ses inquiétudes ne peuvent s'empêcher de lui malmener la conscience en apprenant qu'il peine à dormir - bien qu'il comprenne parce que ses propres nuits ne sont plus aussi paisibles qu'avant. Le septième bungalow lui manque et si l'enfant du dieu lumière possédait à lui seul plus d'adaptation sociale que ses deux meilleurs amis, se retrouver soudainement avec tout le reste du panthéon ne lui plaisait guère. Le seul point positif résidait dans le fait de partager l'espace à côté du lit d'Elias, l'avoir plus près de lui lorsque paradoxalement ils n'avaient jamais été aussi éloignés. Quand son regard se relève au sien et que son sourire éclaire ses lippes, il ressent quelque chose Uriah. De l'ordre du souvenir rempli d'affection, des espoirs enfin rejoins. Un peu de lui, un peu de bien, d'éclat comme il le connaît chez le fils de Nyx, jusqu'à le dérouter lui-même un moment car cet instant est si précieux qu'il le déconnecte soudainement de leur réalité. Comme si il voulait imprimer cette image au tableau spectaculaire, lumière du jour et couleurs d'un autre monde illuminant la silhouette de celui qui lui souriait et lui démontrait à nouveau cette complicité manquée. Il sourit enfin Uriah, un sourire du cœur, un sourire sincère. Pourquoi ne pouvaient-ils pas rester éternellement comme cela ? Rejoins par Marlene, à la fois face au monde et séparés de lui, comme ils l'avaient toujours été. Ce qui les liait était unique, éternel. Effectivement, que serait le soleil sans sa nuit, soleil qui sourit mais demeure dans un doux silence appréciatif du moment. Il n'y avait rien à ajouter si ce n'est un 'désolé, reviens-nous, reviens-moi.' « Mieux que d'autres j'ai l'impression mais le soleil ne brille pas assez dans cette région du monde. » et puis il a froid, loin de Marlene et d'Elias à la fois. « Mais le camp me manque. C'est pas pareil ici. » son regard se pause sur l'horizon encore bercé par la nuit, en direction du domaine duquel ils s'étaient distancés. « Et toi ? » au moment de reporter son attention à son visage, c'est la sienne qui glisse ailleurs et il observe son profil Uriah, comme tant de fois finalement qu'il en connaît presque le par coeur de ses traits. Seulement à cette luminosité particulière, le tableau était autre, tout aussi curieux et admiré. Son sourire s'étire en coin en reconnaissant les teintes protectives nuançant sa question et ses yeux recherchent l'esquisse d'une moue déjà agacée ou la lueur curieuse de son regard, en vain. « Si, chaque jours à vrai dire. » il attire son attention, disperse sa lumière taquine au delà de ses mots pour attirer le regard stellaire. « Les romains sont clairement bornés, les nordiques parlent pas beaucoup mais tout se passe à travers leurs regards.. les japonais je ne les ai pas encore cernés mais les egyptiens.. par Zeus, y en a des timbrés. Mais des marrants, donc ça rattrape le tout. » Uriah se redresse légèrement en réajustant son assise plus près de lui et son bras frôle un peu plus le sien au passage, il a ce sourire sur les lèvres qui prouve qu'il s'amuse de lui à cette réponse et pas un seul instant il ne s'en cache. « mais bon, c'est surtout de notre panthéon qu'on a les plus gros morceaux. » continue t'il sur le ton d'un aveu tandis que son regard sonde de façon appuyée sa silhouette sans la moindre gêne avant d'exprimer. « t'en as un qui s'est amusé à rendre la salle-de-bain dans le noir complet l'autre fois, j'ai failli me prendre le coin de la tête contre les carreaux. T'imagines la honte ? Mort par chute savonneuse et manque de luminosité. » et son épaule rencontre la sienne en pur et simple mouvement complice afin de le bousculer légèrement, lui faire comprendre qu'il parlait de lui et qu'importe les autres panthéons, seuls Marlene et Elias avaient le droit de l'importuner. Uriah le taquine sur cet instant volé où Elias avait libéré son obscurité et ce qu'il omet de dire, c'était combien il avait apprécié ce moment, par cette impression d'avoir été entouré par lui et ses ténèbres qui ne lui avaient jamais fait peur, un fin sourire avait dessiné ses lèvres et il s'était tu le temps que ça passe et qu'Elias les efface. Il ne le condamnerait jamais pour l'obscurité qu'il contenait et savait libérer, toujours prêt à s'avancer vers lui à travers les ténèbres pour lui partager un peu de sa lumière en cas de nécessité, lui laisser le champ libre afin de se sentir le plus libre possible de ressentir, de vivre et d'être.
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“Somewhere only we know.”  Il y a des allures d’autrefois, des regards qui ne trompent par sur leurs désirs respectifs de retrouver ce lien si particulier qui les a toujours uni. Il a l’impression que ça fait des mois qu’ils n’ont plus autant échangé, eux qui passaient autrefois rarement une journée sans se voir. C’est devenu trop difficile pour la nuit que de discuter, prétendre, quand son cœur est tiraillé dans toutes les directions, maltraité par la vision des siens se rapprochant sans lui. Était-ce ce qu’Uriah avait ressenti, quand Marlene et lui étaient ensemble ? Ou était-ce différent encore ? Les interrogations sont trop nombreuses et les réponses inexistantes, et c’est sa faute, quelque part, parce qu’il ne demande rien, qu’il se contente de s’isoler et prétendre que tout va bien, quand son cœur est pris d’assaut par la jalousie et l’amertume. Sourire compatissant, parce qu’il se doute que la météo ne doit pas vraiment plaire à Uriah, habitué à un climat plus chaud en accord avec ses attributs. Lui, ça lui va, parce qu’Elias n’a jamais supporté le soleil -sauf quand il s’agissait d’Uriah qui le baignait de sa chaleur naturelle et qui lui donnait l’impression que tout était possible tant qu’ils étaient ensemble. « Moi ça va. Enfin.. Il y a bien trop de monde à mon goût. » Lui qui ne se sentait jamais à l’aise en présence des autres n’était pas véritablement dans son élément, au sein de tous ces demi-dieux se mêlant pour la première fois. Si déjà, supporter certains sang-mêlés était un véritable calvaire à la colonie, ici c’était pire parce qu’ils ne faisaient pas partie de cette famille offerte par leurs liens aux dieux grecs. Et cette crainte, toujours, celle qui la privait parfois d’un sommeil si précieux, celle que l’un d’entre oserait s’en prendre aux deux parts de son cœur, besoin viscéral de les protéger qui a toujours été là mais qui se fait d’autant plus pressant depuis leur arrivé au château. Crainte qu’il verbalise à sa façon, au détour d’une question aux apparences anodines mais il saura, lui, ce qui le ronge, ce qui le trouble quotidiennement. Et à peine répond-il qu’il tourne la tête vers lui, se redresse, regard qui s’assombrit alors qu’il cherche déjà comment il fera payer les malheureux importunant Uriah. Tension qui le quitte quand il perçoit la lueur taquine dansant au fond de ses pupilles et que ses mots ne font que confirmer qu’il s’amusait avec lui, lui et cet instinct protecteur qui le poussait à s’emballer un peu trop fort. Le fils de Nyx laisse échapper un soupir soulagé, respiration qu’il retenait sans même le réaliser. « Mouais, j’sais pas si ça rattrape vraiment… J’te jure que lorsque t’es garde, ils sont juste épuisants. » A croire qu’il était irréprochable. Enfin, il pouvait avoir ses défauts, Elias, mais il ne perdait pas le contrôle régulièrement comme c’était le cas de certains au château, tout panthéon confondu. A moins de s’en prendre à Marlene ou Uriah, il avait une parfaite maîtrise de ses émotions, même si son don pouvait se montrer capricieux, sans que cela n’ait de conséquences tragiques. Il ne peut pourtant qu’acquiescer. Bien souvent, il devait calmer certains membres de son propre panthéon, pour son plus grand malheur. C’est pourtant lui que le soleil vise de sa lumière, éclat aveuglant de son sourire quand il le taquine un peu plus et que son épaule s’appuie contre la sienne. Un rire franc quitte les lèvres de la nuit. Uriah ne l’a jamais blâmé pour les accidents qui pouvaient survenir. Parce que si Elias contrôle son pouvoir, il n’empêche que ses émotions le poussent parfois à faire s’étendre l’obscurité, mais jamais Uriah, ni Marlene, ne l’ont blâme à ce sujet. Au contraire. Ils ont toujours accepté chaque part de lui, lui donnant l’impression d’être le plus chanceux des demi-dieux. « J’voulais tester tes réflexes, Caldwell. D’ailleurs, peut mieux faire, va falloir reprendre les entraînements parce que ce sol glissant a clairement failli avoir ta peau. » Et l’idée de s’entraîner à nouveau avec lui, de retrouver cette proximité des corps plus poussée encore, est soudainement bien trop plaisante. « Puis t’en fais pas, si ça avait été plus dramatique que ça, j’aurais fait passer ta mort pour un sacrifice héroïque nous ayant tous sauvé d’un véritable désastre. » Œillade entendue, lèvres étirées en un sourire en coin. L’instant lui donne envie de rester ici éternellement, auprès du soleil, sensation de revivre, de se retrouver enfin à sa place. Il ne manquait que Marlene pour les échauffer un peu plus de son feu pour que tout soit véritablement parfait. « Tu me manques. » Il ne sait pas d’où vient la confession. Elle la surprend probablement autant qu’Uriah et il ne comprend pas tout de suite qu’il a verbalisé ce qui le taraude depuis des années, maintenant. « Non, en fait, vous me manquez. » Tous les deux. Ce n’est pas que Marlene qu’il veut récupérer. Elias, il rêve de retrouver cette relation si simple, celle qui les unissait contre le reste du monde. Et alors que son regard était plongé dans celui du fils d’Apollon, il prend conscience de ses mots, cœur loupant quelques battements. La fatigue, voilà ce que c’était. Cette foutue fatigue qui le poussait à abaisser sa garder et à délivrer son cœur de ce poids qui l’empêche de battre quand ils ne sont pas là. Il détourne brusquement le regard, genoux qu’il replie alors qu’il regarde à nouveau l’horizon, distance qu’il cherche à mettre à nouveau. « Mais ça n’a pas d’importance. » Du moment qu’eux, ils sont heureux. Le reste ne compte pas.

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-- @elias campbell & uriah.

Il ne peut qu'acquieser Uriah lorsqu'il l'entend dire qu'il y a trop de monde parce qu'il comprend. Il imagine parfois, un monde sans tous les autres, un monde rien qu'à eux. Elias, Marlene et lui. Ne seraient-ils pas les plus heureux dans ce cas ? Une dimension où jamais la nuit ne se serait effacée de leur quotidien, parce qu'il en perd finalement la notion du temps et de la vie Uriah sans son équilibre. Les flammes de Marlene lui suffisent pour le moment à le maintenir convenablement en vie mais qu'en est-il des affections sacrifiées aux silences et à l'harmonie parfaite qu'ils étaient ? Il refuse de parler au passé Uriah, il refuse de voir l'évidence qu'un fossé s'est creusé parce qu'à tout moment il est prêt à le franchir, à tout moment il se tiendra vaillant afin de l'attraper de ses bras et le faire revenir à eux, si seulement le lui permettait-il. Il s'agit d'une éternité qui est en jeu, pas une simple amitié coexistant entre tous les trois et cela, le demi-dieu l'avait toujours compris au fond. Déjà lorsque leurs lèvres s'embrassaient sous ses yeux jaloux, éros attisé, même aujourd'hui tandis qu'il leur faut côtoyer aurores et crépuscules pour se sentir suffisamment vivant encore une fois, ensemble. Alors il profite de chaque instant Uriah et peut-être racontera t'il ce moment précieux à Marlene car il sait, que cela lui pèse forcément à elle aussi. Le soleil se complet de sa nuit jusqu'à jouer de sa peau contre la sienne, apprécier ses sourires de ses regards chaleureux. Epaule contre épaule, il le taquine malgré lui, il veut voir un sourire sur les lèvres d'Elias et il l'obtient. Soubresauts du cœur et palpitant qui s'emballe, le sien de sourire s'éclaire, conquis. « Mais non, t'aurais été là pour me sauver, pas vrai ? » qu'il ait été en tenue d'Adam ou sur un champ de bataille, c'était la promesse qui existait dans le fond de leurs regards depuis des années et si la communication faiblissait, cette étincelle là restait intacte, peut-être même sans cesse multipliée. Il s'offusque alors de ses yeux arrondis, sourcils froncés, sourire en coin désabusé à sa réponse suivante tandis qu'il ajoute « J'espère bien ouais ! » amusé, par complicité et faux égo – l'était-il vraiment ? Seulement quelque chose change soudainement, tandis que son regard s'accroche au sien, ses mots se dévoilent et viennent le percuter de la plus douce des façons. Il réalise un peu plus Uriah qu'il n'est pas le seul à se rendre dingue de leur distance, il réalise qu'il n'a pas envie de s'interdire son regard plus de jours. Il veut revenir à leurs jours les plus ensoleillés le demi-dieu mais Elias s'enfonce dans ses ténèbres, encore une fois lorsqu'il détourne le regard et semble à nouveau distant. Les sourcils de l'enfant d'Apollon se froncent légèrement, il a pas envie d'oublier ces mots énoncés, ni que sa vérité plus terne soit acceptée. « Bien sûr que si ça a de l'importance. » il s'insurge en répondant assez rapidement, peut-être trop. Il a envie de s'approcher un peu plus de lui, capturer son regard à nouveau et ses doigts se relèvent pour frôler son menton, lui faire tourner son attention à la sienne et y ancrer ses iris caramel. « Tu nous manques. » qu'il lui annonce avec sincérité tandis que son torse se soulève d'une lourde inspiration qui finalement, lui fait du bien par son aveu. Uriah a l'impression de déposer quelque chose, au même endroit que le sien et de sa peau sous ses doigts, son pouce ne peut s'empêcher de délicatement se décaler, glisser dans une caresse jusqu'à sa mâchoire. Accepter, annoncer ce manque à voix haute le matérialisait comme vérité et il détestait ça Uriah, mais pouvoir caresser sa peau de ses doigts le comblait un peu plus qu'il ne l'aurait imaginé. Un geste rempli de proximité, sensation du retour de leur éternité durant l'échange qu'il finit par couper en abaissant sa main puis son regard sur l'endroit où il venait précédemment de laisser courir son doigt. Une nouvelle inspiration lui soulève le thorax mais cette fois, c'est un souffle de désir qui s'en échappe. Il le veut Uriah, de retour auprès d'eux, dans son quotidien sans le moindre doute ou compromis. Et il le sait depuis des années à vrai dire. Il n'a rien de bien particulier à ajouter si ce n'est tout ce que Elias savait déjà, car il n'y avait pas de solution miracle pour retrouver ce qu'ils étaient mais seulement des actions répétées et accumulées, l'harmonie reconnectée en leur présence commune. Et tandis qu'il était retourné jusqu'ici, Uriah décide de se positionner dans le même sens qu'Elias, face au soleil, son visage s'éclaire de couleurs plus déterminées et sa luminosité lui caresse l'épiderme. Pourtant c'est vers Elias à nouveau qu'il finit par tourner son visage. « On t'aime tu sais. » il n'en fallait pas plus pour que la vérité se lise dans son regard, un On bien aussi fort qu'un Je. Si Elias le quitte dans les minutes qui suivent pour rejoindre son dortoir et commencer sa nuit, les instants partagés auront suffit à révolutionner la journée d'Uriah, lui offrir ces notes d'espoir dont il avait besoin. Il avait besoin de lui.
Elias Campbell
voice of the gods

Elias Campbell
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présence : présente.
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défaut fatal : endurance réduite quand le soleil est au plus haut.
arme : une paire de dagues.
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“Somewhere only we know.”  Tout semble étrangement plus simple, quand soleil et nuit se croisent et que leurs fils parviennent enfin à se rencontre à mi-chemin. Pendant ces quelques instants volés, Elias a presque l’impression que rien n’a changé. Qu’il retrouve un peu de leur complicité d’antan, celle dont il avait toujours eu besoin pour être lui-même. Il sait pourtant au fond que c’était lui qui avait imposé cette distance, lui qui s’était éloigné. Choix fait à contre cœur, choix qui lui pesait mais dont il ne parvenait pas à se défaire. C’était facile, de parler à Uriah quand Marlene n’était pas là, parce que la jalousie n’étreignait pas son cœur en les voyant se rapprocher sans lui. C’était facile et douloureux à la fois, parce qu’il savait son palpitant capricieux, qu’il savait que l’instant ne durerait pas. Alors il se délecte de chaque seconde, de chaque frôlement de peau, nuit affamée après de trop nombreux instants loin du soleil. « Toujours. » Promesse faite sans la moindre hésitation, parce qu’il savait. Il savait que peu importait l’état de leur relation, Elias lâcherait tout pour le sauver. C’était bien là l’un des seuls éléments qui n’avait pas changé entre eux, ce besoin viscéral de veilleur sur eux, de s’assurer que jamais il ne leur arriverait quoi que ce soit. Marlene et Uriah passeront avant tout le monde, toujours, avant lui, même, s’il devait un jour faire un choix. C’était bien pour cela qu’il ne s’était pas immiscé entre eux et avait préféré prendre ses distances – après tout, s’ils étaient plus heureux sans lui, qui était-il pour les empêcher d’aller plus loin ? Paroles dont il tente de se convaincre alors même qu’il sait à quel point la jalousie ronge son cœur à peine les aperçoit-ils, sentiment plus corrosif que le plus puissant des acides. La jalousie n’est plus, pourtant, quand les confessions quittent ses lèvres, ces aveux qu’il retenait depuis bien trop longtemps désormais. S’il se sent plus léger, ce n’est qu’éphémère et bientôt, il a l’impression d’en avoir trop dit. A nouveau, il s’éloigne, se veut plus distant, ce qu’Uriah n’accepte pas. Il proteste sans attendre. Le contact de ses doigts sur son menton l’électrise plus qu’il ne le devrait alors qu’à nouveau, leurs regards se croisent. Le cœur se gonfle quand l’aveu quitte les lèvres du soleil pour venir le caresser, soulagement de réaliser que ce qu’il éprouvait était visiblement partagé. Et il aurait aimé dire quelque chose, Elias, n’importe quoi, mais les mots se bloquent quand son doigt caresse sa mâchoire. Et soudainement, ce n’est pas assez, ce contact trop léger. La nuit a besoin de plus, désir véritable de sentir les rayons du soleil lécher sa peau d’un contact plus appuyé. Le souffle semble se couper l’espace de quelques secondes, comme s’il craignait ruiner l’instant, impression qu’il céderait trop facilement aux désirs jamais véritablement avoués si leurs souffles venaient à se mêler. Un frisson le parcoure alors que sa langue passe sur sa lèvre inférieure, regard qui se pose une fraction de secondes sur les lèvres d’Uriah alors qu’il se demande quel goût elles pouvaient bien avoir, alors qu’il se demande s’il se sentirait revivre, s’il venait à se pencher pour presser sa bouche sur la sienne. Le demi-dieu descend sa main et le fils de Nyx semble revenir à lui-même, du moins, en partie. A nouveau, il peut respirer, quand bien même il sait très bien que le moindre contact lui ferait à nouveau perdre pied. L’anglais tourne la tête vers lui, sourire sincère qu’il lui offre face aux sentiments dévoilés. « Je sais, je… » Il ne termine pas sa phrase, baisse un peu les yeux alors qu’il fait preuve de pudeur. Il ne sait pas vraiment dire ce qu’il ressent, Elias. Il préfère montrer, peu à l’aise avec les mots. Alors, il glisse sa main jusque celle du soleil et s’en empare, légère pression exercée sur ses doigts. « Je sais. » Regard qui croise à nouveau les siens alors qu’il ne le lâche pas. Il sait qu’Uriah le connaît, qu’il n’a pas besoin de mots pour comprendre ce qu’il ressent réellement. Et quand la nuit disparaît totalement pour laisser place au soleil, Elias se redresse, lâche à contre-cœur sa main. « J’ferais mieux d’essayer de dormir un peu. » Et alors qu’il se lève, c’est vers lui qu’à nouveau son regard se tourne, le cœur empli d’espoir. « On se voit ce soir ? » Il n’a pas besoin de poser réellement cette question, Elias. Ce n’est pas Uriah qui fuit, ce n’est pas lui qui s’enferme dans une forteresse de solitude. Il suffira à la nuit d’être là plutôt que de l’éviter pour le croiser. Alors, quand le demi-dieu s’empresse de confirmer ce rendez-vous, il lui offre un nouveau sourire avant de tourner les talons, se sentant déjà plus léger, quand bien même le cœur bat toujours à tout rompre. Il sait, Elias. Il sait qu’il pourra dormir, parce que ces quelques instants ont apaisé brièvement ses troubles, qu’Uriah a, comme d’habitude, apaisé la nuit suffisamment pour qu’il ne puisse trouver ce sommeil si désiré. Et peut-être que s’il est chanceux, il le croisera plus tôt, espoir que soleil et feu ne fassent irruption dans ses songes.

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