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They could never do it better than when we are together (avalentine)

Valentine Huet
voice of the gods

Valentine Huet
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pronom irl : she/her
fc & crédits : astrid bergès-frisbey (jojofeels) & ava (aesthetic) & monetlilie (gifs)
missives : 9
pecunias : 2395
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fiche de liens : www
multi-compte(s) : bientôt
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Eh, Vous !
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Kvalir. L'ancienne prison possédait désormais en son sein un troupeau de demi-dieux cherchant à se protéger de Mortharg – cette menace qui ne pouvait plus être niée et ignorée – et voilà que tu tentais encore de prendre tes marques parmi tous ces panthéons réunis. Il n'était pas difficile de cohabiter avec la plupart des fils ou filles d'un Dieu Nordique, Japonais, Égyptien ou encore Romain mais nombreuses avaient été les fois où tu avais déceler des cœurs méprisant à l'égard des autres et cette rivalité naturelle continuait de pulser dans les veines des uns et des autres comme un poison qu'il faudrait extraire rapidement – avant que les choses ne s'enveniment (et si Mortharg finissait par trouver un moyen d'en profiter ?). Tu gardais cependant tes inquiétudes pour toi, et d'un geste délicat, tu entrepris de poser ta tasse de thé sur le banc où tu t'étais assise, relisant une fois de plus le rapport que tu avais prévu de rendre à l'un de tes nombreux patients venus te consulter et désormais sur la voie de la guérison.

Avec délicatesse et l'oreille toujours tendue, tu parvenais à donner toutes les cartes en mains pour reconstruire l'âme et aider celle-ci à se façonner à nouveau. Comme une fleur qui fane, l'âme finissait par fleurir une fois de plus et la douleur des blessures – certaines jamais guéries – s'apaisait peu à peu. Les gens, les événements : tout cela affectait l'esprit et alors que tu refermas ton rapport, le posant à côté de ta tasse alors qu'un soupire s'échappa de tes lèvres – tu n'arrivais plus à te concentrer – tes yeux se posèrent sur une silhouette que tu reconnus sans mal et ton cœur tressaillit derrière ta cage thoracique. Ava Morales. Comment l'oublier ? Tu lui avais brisé le palpitant, malmenant ses sentiments, jouant de tous ces atouts que la Déesse de l'Amour t'avait donnés pour la faire faillir – pour la faire tomber pour toi – et puis tu l'avais délaissée, la recroisant aujourd'hui entre ces murs.

Elle s'était embellie, pensas-tu en premier temps, détaillant de tes jolies mirettes cette femme que tu avais connue adolescente. Tu avais blessé son âme, pourtant, mais n'étais-tu pas censé les réparer ? Peut-être était-ce l'occasion pour renouer avec elle et tu sentais en ton palpitant cet intérêt que tu avais eu pour elle (ces atomes crochus que vous aviez eu) se manifester, te poussant à te relever et à t'avancer vers elle – avec cette grâce qui était tienne, cette délicatesse que l'on ne pouvait nier et qui pulsait dans tes veines. Et bientôt, tu arrivas à sa hauteur – tu avais abandonné de quelques mètres ton thé et ton rapport – et ta voix résonna, un léger sourire se dessinant sur tes lèvres. « Ava ? Kvalir est si imposante qu'il semble compliqué de retrouver d'anciennes connaissances. » soufflas-tu, ton regard figé sur ce visage qui te ramenait à quelques années plus tôt – à ces regards échangés, ce cœur battant et cette relation dont tu avais finalement gardé un goût amer en terminant par lui tourner le dos. Mais tu ne l'avais pas oublié. Pas elle. Pas Ava Morales.
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she looked right through me and i turned to stone
Et tu sens les regards qui pèsent sur toi comme si tu portais une tonne de pierre. Peut-être que t’aurais tout simplement pas dû t’exclamer aussi bruyamment que tu voulais juste un peu de paix pour ta journée, que t’en avais ta claque d’être constamment suivie par les défunts et que pour une fois t’aimerais bien être un peu seule. T’aurais pas dû, Ava, mais tu l’as pourtant fait. Si ça a eu raison du fantôme plus que persistant, tu regrettes un peu maintenant que tous les regards sont posés sur toi. Sur toi ; Ava, fille d’Hadès. La conseillère qui était censée représenter le panthéon grec … Oh, tu sens la gêne qui monte en toi, tu sens tes joues qui s’empourprent et ton coeur qui s’affole. Tu fais bonne figure, tu prends pas tout de suite la fuite ; sourire désolé adressé aux curieux, regard sombre pour ceux qui avaient le malheur de te juger. T’aimerais bien les voir à ta place, hein, à pas avoir un moment pour toi. Quand t’es pas occupée avec les affaires du conseil, y a toujours un fantôme pour venir t’enquiquiner. Faudrait qu’ils te comprennent un peu, aussi … Tes camarades grecs le savent, mais comment l’expliquer aux demi-dieux des différents panthéons ? Peut-être que tu devrais t’en faire un t-shir … I’m not mad, just talking to dead people, avec une jolie écriture blanche, sur un fond bien noir. Ça ferait grincer des dents, certes, mais ça aurait au moins le mérite de faire passer le message. Tu tournes les talons dans un soupir mécontent, farfouillant dans les poches de ton jeans pour en tirer ton paquet de cigarettes. T’en sors une, que tu coinces entre tes lèvres maquillées et tu tardes pas à l’allumer. T’espère que t’as le droit, dans la cour intérieure … t’es quand même à l’extérieur, donc ça devrait le faire. Dans le pire des cas, on viendra te dire quelque chose et tu sortiras pour aller fumer en paix ailleurs.

Et t’aurais pu rester un moment, ici, à ignorer le reste du monde. T’as même commencé une deuxième cigarette. Mais voilà qu’on vient t’interrompre, qu’on vient briser ta quiétude. « Ava ? Kvalir est si imposante qu’il semble impossible de retrouver d’anciennes connaissances. » La voix est douce, tout autant que le visage qui se présente à toi un peu abruptement. T’es alors frappée par le poids des années qui ont passé, de ces années auxquelles tu penses bien peu. T’es frappée tout court par le passé qui se rappelle si brusquement à toi. Valentine. Ah, pour une surprise, c’en est une ! Tu restes silencieuse un moment, t’adossant sans vraiment t’en rendre compte contre le pillier en pierre derrière toi. Ton regard sombre parcourt longuement les traits à la fois familiers et étrangers de son visage. Elle a changé, la Valentine … Mais elle reste aussi belle que la première fois que tu l’as aperçu. Ton coeur loupe un battement, tu sens tes joues qui se colorent une fois de plus. « Valentine …? » que tu demandes bêtement. Puis tu inspires profondément avec ton bâtonnet nicotiné entre tes lèvres, histoire de te faire passer l’envie d’enfoncer encore plus de portes ouvertes. « Eh dis-moi, ça fait un sacré bail … » que t’observes ensuite. Il semblerait que la fille d’Aphrodite te fasse toujours autant tourner la tête ; te voilà bien stupide face à elle. Tu t’en veux un peu, tu te fustiges intérieurement. Tu détournes le regard quelques secondes, histoire de désembuer ton esprit emplis de nuages. Tu regardes ailleurs, t’observes les demi-dieux et créatures qui se pressent d’un point A à un point B. N’importe quoi pour te distraire du si joli minois de la fille d’Aphrodite. « Ça fait plaisir de te croiser ici … » que tu marmonnes.

Vraiment, ça te fait plaisir de la voir à Kvalir. Tu t’y attendais pas, c’en est certain, mais ça te fait plaisir malgré tout. T’es pas du genre rancunier, Ava, alors forcément que vos erreurs adolescentes, tu lui as déjà tout pardonné. Vous étiez jeunes, vous étiez bêtes. De l’eau a coulé sous les ponts, t’as grandis. Et elle aussi. Il serait franchement stupide de lui tenir rigueur de quelque chose qui s’est déroulé il y a une quinzaine d’années et qui a eu bien peu de conséquences sur ta vie. T’as eu le coeur brisé, comme de nombreux adolescents. T’as grandis et t’es passé à autre chose. Alors, quand tu poses une nouvelle fois les yeux sur elle, tu lui adresses un sourire qui se veut chaleureux et avenant. « Dis, qu’est-ce que tu deviens, hein ? La dernière fois, j’ai cru comprendre que t’avais quitté la Colonie … » tu lui demandes curieusement, parce que t’as réellement envie de savoir. Et peut-être que tu pourrais être un peu plus subtile, mais ça a jamais été dans tes habitudes. « J’m’attendais vraiment pas à te voir ici, dis … ta vie dans le monde des mortels est pas en suspens ? Ou alors toutes les dingueries liées à la vie de demi-dieu t’ont manquée ? » la taquines-tu doucement, à ta manière. L’eau a bien coulé sous les ponts, parce que quand tu la regardes, t’as vraiment ni la volonté, ni la force de lui en vouloir pour quoique ce soit.
(c) AMIANTE


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