(marlene) fever dreams

who she is observatrice - fougueuse - solitaire - indépendante - inventive - têtue - prudente - susceptible - adroite - tendre - orgueilleuse - malicieuse - envieuse - sournoise - vindicative - peu compréhensive - persévérante

birth l'histoire que lui racontait elizabeth bates sur sa naissance revêt la mélodie d'un joli conte : l'histoire d'une femme à la simplicité fascinante qui tomba amoureuse d'un homme d'une fascination simple, presque irréelle, certainement divine. elle ne sut jamais réellement le prénom de ce mystérieux père dans les premières versions de l'histoire mais le manque de glamour de leur rencontre - entre les stands d'un salon fermier - fut masqué par la brève joie des quelques mois passés ensemble et sa naissance à elle, dans le texas profond, là où le soleil brûle l'herbe et la jaunit de sécheresse. et la mère fut seule. mais la conception avait été faite d'amour et il lui avait dit "j'ai hate de faire sa connaissance" et liz savait qu'il ne manquerait pas à sa promesse quand bien même la vérité - et donc les obligations  - l'éloignait d'elles. il serait là d'une façon que la petite rousse ne comprendrait jamais. par les cieux. (+) farm elles étaient pauvres, le simple revenu d'agricultrice d'elizabeth n'aidait pas. mais il y avait ce bonheur particulier quand chaque matin, la petite marlene se réveillait à l'aube et voyait le lever du soleil dessiner l'ombre de leur petite ferme familiale alors que le coq s'efforçait de réveiller le monde entier, le sien. une petite vie faite d'une simplicité éblouissante alors que marlene s'éveillait au contact des animaux, une paire de bottes en caoutchouc aux pieds alors qu'elle riait en rejoignant sa tendre mère, l'ombre d'un père absent loin d'être pesante à cet âge-là. (+) different en grandissant, les premières interrogations étaient apparues. à l'école, marlene voyait bien que quoi qu'elle fasse, elle n'était pas comme elles, les autres filles. elle ne lisait pas aussi bien que les autres, avait des problèmes  évidents de lecture et d'orthographe. les médecins appelaient ça la dyslexie mais ça lui semblait à cet âge là un mot bien trop compliqué pour comprendre autre chose que "j'ai un problème". il y avait aussi des passions différentes. les petites filles préféraient jouer à la poupée, elle, elle aimait avoir les mains pleins de cambouis en réparant son vélo. elle trouvait déjà le moteur rugissant d'une voiture comme la plus belle mélodie du monde. les premiers ordinateurs la fascinaient. & surtout, elle n'avait pas de père. cette réalisation laissa une amère sensation, amplifiant une plaie qui avait été colmatée par les sourires tendres de sa mère. elle était différente, trop différente. elle ne se sentait pas à sa place et ce fut certainement ainsi qu'elle développa ce qui à terme deviendrait un trait à part de sa personnalité : la solitude. comment faire autrement après tout quand on semble déjà à huit ans être en dehors de tout ?  (+) truth (+) l'adolescence pointait le bout de son nez et avec elle, vint une dose de vérité qui laissa marlene perplexe. la vérité fut dite et elle apprit pour son père. il était un homme fort et puissant, un peu à part, blessé par la vie et par l'amour de sa vie, une belle dénommée aphrodite. elizabeth n'avait rien de divine mais elle était simple et il avait vacillé pour sa flamme, faisant naitre alors ce que sa mère - et le satyre chargé de sa protection - appelait une demie-déesse. née d'une mortalité tangible, née d'une éternelle divinité, elle était le mixte parfait et tout alors s'emboita. son rapport à la technologie, sa résistance aux fortes chaleurs texanes l'été, sa dyslexie, sa capacité de comprendre le grec ancien quand en histoire, on lui montrait des textes. elle était fille d'héphaistos et la vérité la soulagea autant qu'elle la terrifia. tout un monde se dessinait alors à elle, un monde qu'elle ne connaissait pas, peu. elle n'avait rien d'hercules, elle était frêle, un peu bizarre et son père était pourtant un dieu majeur de l'olympe. avec la vérité, apparurent d'innombrables questions. un grésillement perpétuel qui ne soulageait ni son esprit ni son coeur. si sa différence semblait alors expliquée, elle lui paraissait encore plus grande. comment allait-elle faire le lendemain dans cette école qui ne saurait jamais à quel point elle était bien plus que ce qu'ils imaginaient ? separation en réalité, marlene ne remit jamais les pieds dans son école. et la vérité laissa place à une cruelle séparation, celle de laisser son ancre derrière elle. une ancre qui les yeux emplis de larmes, un sourire pourtant étranglé sur les lippes lui rappela alors à quel point elle l'aimait, mais qu'elle ne pouvait pas rentrer. temporairement, avait dit sa mère. les récoltes de la saison précédente avaient été horribles, ravagées pas le climat et avec elles, toutes les chances d'un porte-monnaie bien rempli. tant que la pauvreté n'aura pas été réglé, marlene serait mieux loin de la ferme. si elle comprenait, ça lui brisait le coeur. après avoir été abandonné par un père qu'elle ne connaissait point, sa mère l'imitait. il lui sembla alors que cet héritage orphelin était pire que l'être réellement. (+) half-blood camp l'arrivée au camp fut... surprenante. mais intense. car aussitôt avait-elle mis les pieds dans ce cadre que sa reconnaissance ne tarda pas. le marteau d'héphaistos flotta au dessus de sa tête, dans les airs et l'idée que son père la reconnaisse à peine mettait-elle les pieds dans ce nouveau monde la rassura un instant. elle connaissait les mythes liés à son géniteur, elle les avait étudiés en cours d'histoire. on disait de lui qu'il n'était pas le dieu le plus beau de l'olympe, que sa femme le trompait sans crainte avec le dieu de la guerre, dieu à part, dieu fort utile, elle sut en quelques secondes à peine que ce sentiment de n'avoir sa place nul part avait été le sien également. réconfortante pensée alors qu'on l'entrainait vers le bungalow neuf et où pour la première fois, marlene se sentit comme chez elle. (+) like me marlena s'adapta avec une facilité déconcertante à la vie au camp. pourtant, elle n'était pas l'adolescente la plus ouverte mais elle n'était pas seule. il y avait cet esprit particulier à la colonie, des rires qui se brodaient souvent avec cette demi-famille qui lui ressemblaient tant. tous différents mais pourtant si similaires, elle aimait la vie ici. autant qu'elle aimait observer les autres bungalows s'agiter le soir, autant qu'elle aimait observer le bungalow d'hermes, voisin du sien. forte d'intelligence et d'un courage prudent, elle préférait malgré tout le confort de la technologie et de la forge que l'ambiance bruyante des feux de camp. solitaire en puissance, d'une sociabilité tangible, elle préférait la compagnie de festus, le dragon né de rouage de son bungalow que les combats d'égo. mais fière de son héritage, elle se sentait à sa place ici. ils étaient comme elle, tous. dyslexiques, souvent trop actifs, et dans leurs différences, elle arrivait même à trouver des points communs avec des demi-dieux d'un héritage divin autre que celui du dieu volcanique. ils étaient sa famille et la ferme semblait bien loin de ses pensées à mesure que les mois passaient et que les perles annuelles se rajoutaient sur son collier. (+) home pour cause, marlene ne rentra jamais à la ferme. sa mère avait pourtant outrepassé toutes les difficultés financières et était prête à récupérer sa fille l'année avant de la laisser à la colonie l'été. mais, la rouquine ne voulut jamais rentrer. elle était chez elle ici, elle ne l'avait vraiment été en dehors. elle avait porté un amour tendre pour son adorable mère, les souvenirs heureux d'une enfance où ensembles, elles pouvaient porter le monde à bout de bras, ici, il y avait un lien qu'elle ne pouvait pas expliquer. autre que les demi-dieux, ses pensées se demandaient parfois si son père les observait, elle et ses frères & soeurs. s'il était fier d'eux. souvent, elle se demandait s'il pouvait l'entendre quand elle lui adressait quelques mots, quand elle jouait une flamme ou quand elle discutait avec festus. et il y avait ce signe, toujours. une façon détournée de se faire savoir présent : une braise qui brillait toujours un peu plus que les autres, festus qui semblait plus réactif que précédemment. ça aurait pu être de simples coincidences, les conséquences de deux pouvoirs que marlene apprenait à maitriser. mais, elle voulait y croire. car à chaque mot qu'elle lui adressait, tout recommençait encore. ils ne le voyaient pas mais il était là. quand il ne l'était pas à la ferme. (+) chief counselor elle fut si bien que l'honneur lui fut attribué quand à 18 ans, elle devint alors la conseillère en chef de son bungalow. les anciens avaient quitté le nid, souhaitant une vie en dehors de la colonie et marlene, elle, avait promis une vie éternelle ici. une vie pour eux. elle n'était pas la plus douce mais elle avait une tendresse pour les siens évidente derrière son manque de compréhension évident. elle était la plus âgée des siens, celle qui connaissait le camp mieux que les petits jeunes. alors la joie fut intense - un véritable honneur en réalité - d'être désignée comme la plus compétente pour ce rôle. une véritable responsabilité que marlene endossa avec une drôle de fierté. c'était l'accomplissement de sa présence ici, que d'être celle qui guiderait les plus jeunes, une preuve qu'elle s'était faite sa place ici définitivement et surtout : pour toujours.(+) first quest elle avait 20 ans quand l'oracle lui confia alors sa première quête. en partenariat avec d'autre demi-dieux - dont Rose et Ambrose -  et déstabilisée par l'absence d'uriah, elle resta néanmoins très sur la réserve lors de leur quête. fille d'un dieu majeur, elle avait été choisie pour sa force et sa prudence, peut-être dans l'espoir de tempérer ceux dont l'adrénaline ferait battre le coeur bien trop fort au point où la raison aurait été oubliée. elle tenta de le faire, dans cette réserve indienne de Red Lake. Ce ne fut pas un grand succès. si les monstres étaient plus nombreux, certains membres de leur groupe se persuadèrent être capable de les affronter. les pouvoirs de marlene, incapable de se déclencher dans une situation où aucune flamme/machine était à portée de mains, se contenta d'un combat au corps à corps. quelque chose dont elle connaissait les rudiments et secrets pour s'être entrainée toutes ses années depuis son arrivée à la colonie, le poignard comme arme de prédilection. et ce fut le drame. blessée, malgré un entrainement suivi avec sérieux, marlene observa certains camarades mourir au combat et le retour au camp fut bien difficile à appréhender. le coeur en vrac, les pensées grouillantes comme des petits insectes qui colonisaient autant son esprit que son âme, la rouquine se mura dans un silence presque religieux et observa les uns et les autres reprendre leur vie. les comportements étaient radicalement différents. si rose avait quitté le camp, ambrose n'abandonna pas. et marlene préféra ignorer l'aplomb du garçon, faisant alors de sa première quête le sujet le plus tabou de son existence. seule la nuit fut le témoin de ses peines et de ses écorchures. et c'était dans ce genre de moment qu'elle aurait aimé être ailleurs : à la ferme par exemple.  (+) engineer marlene ne connait pas la vie en dehors du camp, autrement que par les quêtes et les quelques années heureuses de son enfance. alors, quand elle eut l'opportunité de le faire, elle décida de rester à la colonie au lieu de quitter sa vie pour l'université. elle choisit néanmoins de faire des cours par correspondance pour devenir ingénieure en mécanique des fluides. brillante, les études se font facilement et c'est fraichement diplomée qu'elle rentre à kvalir.  (+) kvalir une menace ? mortharg ? marlene avait froncé les sourcils quand du jour au lendemain, on avait sommé à tous les demi-dieux de réunir leurs affaires et de suivre satyres pour prendre la direction d'un pays que la texane n'avait jusque là jamais pu visiter : l'écosse. confinés dans un château aussi beau que dérangeant, elle se voyait depuis deux mois devoir partagé bien plus avec de simples inconnus. kvalir n'a pas la saveur de la colonie, tout lui paraissait trop nouveau pour réellement apprécier un tel lieu. pourtant, elle devait faire avec et accepter que les choses avaient changé. que jamais, elle ne remettrait les pieds dans son bungalow et que leurs habituelles captures du drapeau seraient désormais partagé avec d'autres panthéons qui ne lui inspiraient rien de bon.

random stuff elle a le mal des transports (+) elle a insisté pour que festus le dragon suive les demi-dieux d'héphaistos à kvalir, un dragon mécanique devenu mascotte de son bungalow, créé bien des années avant son arrivée à la colonie et qu'elle a toujours entretenu avec beaucoup de soin.(+) elle adore la pizza (+) elle préfère la compagnie des machines aux hommes, est très peu entourée d'amis et souvent, on la retrouve dans des endroits où la technologie règle (+) c'est naturellement qu'elle est devenue inventeuse à kvalir, laissant sa place de conseillère de son panthéon à quelqu'un qui en aurait plus les capacités qu'elle (+) son livre de chevet est un livre de mécanique quantique (+) elle est très agile de ses mains et bricole mieux que personne. elle a d'ailleurs appris très jeune, ayant une affinité très grande avec les machines. (+) elle préfère avoir les mains emplis de cambouis que de vernis à ongle (+) elle déteste l'hiver, le froid la répugne et elle trouve rassurant la chaleur du soleil d'été (+) elle a son permis moto (+) elle trimballe un carnet abîmé par ses écrits où elle note toutes ses idées d'inventions et de pièges à l'intérieur (+) elle adore jouer à minecraft (+) elle aime l'odeur des bougies à la cannelle (+) son test de répartition sur pottermore l'a envoyé tout droit à serdaigle, serpentard parfois, ça change. (+) elle trouve rassurant la chaleur émanant d'un feu de cheminée.