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Don't believe everything you think || ft. Maiken

Dani Castillo
voice of the gods

Dani Castillo
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moyenne de mots/rp : 500 à 1000
présence : présente
pronom irl : elle
fc & crédits : sofia carson ; hemera (ava, ban & mb) ; bat'phanie (code sig)
missives : 117
pecunias : 2462
fiche de présentation : Juste ici
fiche de liens : Juste là
Don't believe everything you think || ft. Maiken PmJL6vg
défaut fatal : (L'ambition) faire ses preuves, gravir les échelons et obtenir du pouvoir. Elle veut aller loin, quitte à en mourir.
arme : (l'arc) demi-soeur de Cupidon, elle a adopté l'arme avec une facilité et une discipline déconcertante // (glaive) l'arme romaine qu'elle manie avec efficacité et force
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Don't believe everything you think

« Just when the caterpillar thought her life was over, she began to fly.  »
Depuis tes neuf ans, tu as pris l’habitude de partager chaque sourire, chaque larme avec toutes les personnes que tu croises. Rien de volontaire de ta part, mais difficile de te retenir quand ils ressentent chaque émotion avec tant de force. Alors depuis tes neuf ans, tu as appris à fermer la porte imaginaire qui te permet de respirer, de ne pas être submergée par le moindre événement vécu par les autres. Sur tes deux pouvoirs, il en fallait bien un que tu puisses éteindre de temps en temps. Dix-neuf ans que tu vis avec, il en faut beaucoup pour te perturber – souvent il faut du monde. Mais il y a toujours une personne, une seule, pour te faire mentir. Et ça a le don de t’agacer. D’autant plus depuis ton arrivée à Kvalir.

Les sensibles, les clowns, les déterminés, tu as l’habitude de gérer leur flot d’émotions et de pensées. Mais les traumatisés ? Ils n’ont aucun contrôle, si bien que tu en perds le tien. Quand tu les croises ceux-là, tu les évites. De pirouettes en esquives, d’arrêts brutaux en demi-tours, tu changes de trottoir dès que tu sens que tu t’approches un peu trop près. Et apparemment à Kvalir, il y en a un paquet. Beaucoup plus qu’au Camp Jupiter en tout cas. Et ça en devient difficile à vivre. C’est déjà compliqué de trouver le créneau parfait pour manger le matin et le soir, s’il faut en plus que tu décales à chaque fois tes horaires d’entraînement pour l’éviter elle, ta vie ici va être un enfer.

Jusqu’ici tu as eu de la chance. Il y a toujours eu quelqu’un entre vous pour que tu parviennes à l’ignorer ou à partir à son arrivée. Si bien que depuis que tu l’as croisée pour la première fois, vous avez dû partager le même oxygène en tout et pour tout moins de cinq minutes. Cinq minutes de trop pour ta santé mentale, mais c’est déjà une belle victoire. Tu sais qu’elle a remarqué tes fuites. Tu sais qu’elle en a rien à foutre – même si tu te fiches bien de ce qu’elle peut penser – mais tu sais aussi qu’à un moment donné elle va te poser des questions. Des questions auxquelles tu n’as pas envie de répondre. Alors tu l’évites d’autant plus. C’est pour ça que, regard concentré sur ta montre, tu te diriges l’air de rien vers l’arène. Dans le flot de pensées qui t’entourent, tu ne perçois pas les siennes et la seule chose que tu ressens est ton appréhension. Un faux sens de sécurité qui vole en éclat à la seconde où tu t’approches de l’arène. Tu vois tes collègues quitter les lieux les uns après les autres et tu comprends que le bruit ambiant dans ta tête permettait de camoufler les hurlements caractéristiques. Tu ne peux retenir une grimace de douleur lorsqu’ils parviennent enfin à toi.

Les yeux fermés, visage tourné vers le ciel, tu soupires. À mesure que les autres s’éloignent, que l’arène se vide, ta tête se remplit d’images et de flots de paroles qui t’envahissent à une vitesse vertigineuse. Et ta porte imaginaire est détruite par le bélier de la colère. Tu te revois gamine, prostrée contre un mur à hurler pour que ça cesse. Et t’as pas l’énergie pour ça, Dani. Pas aujourd’hui. Jamais, en réalité. Alors quand tu ouvres les yeux et que tu croises son regard, tu te permets un sourire poli avant de lui tourner le dos. T’es pas assez forte pour vivre son traumatisme avec elle. T’es pas psy, t’as jamais voulu l’être. Tu es impuissante, obligée de partager sa douleur, son cauchemar éveillé et tu compatis – putain tu compatis. Combien de fois t’es-tu vue comme elle dans les pensées de certains ? Mais t’as pas la force de l’aider. Tu sens tes mains trembler et la lourdeur du poids sur tes épaules t’as coupé toute envie de t’entraîner.

Tu veux repartir. Sans un mot, sans un regard de plus dans sa direction. Tu n’as jamais été capable de lui dire quoi que ce soit de toute façon. À chaque fois que tu la croises, tu te dis que tu pourrais au moins dire bonjour, mais ça aussi c’est au-dessus de tes forces. Mais tu sens aussi que tu fuis une fois de trop. Tu t’arrêtes avant même que tes oreilles ne perçoivent le son de sa voix. Tu sens qu’elle est à bout. Et tu sens que votre tête-à-tête involontaire est enfin l’occasion pour Maiken de te confronter. Le dos droit, tu fermes à nouveau les yeux. Tu n’es pas prête à lui donner les réponses dont elle a besoin et pourtant – peut-être que ça te faciliterait la vie sur le long terme. Alors tu attends et tu la laisses craquer.
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Don't believe everything you think

« I've been hearing symphonies, Before all I heard was silence, A rhapsody for you and me, And every melody is timeless. »
Tes mouvements sont précis et justes, alors que tu fais tournoyer ton arme pour l'abattre sur celle de ton adversaire. Les coups se suivent, violents mais efficaces, et peu à peu ton partenaire d'entraînement recule, avant de finir par s'incliner. Ta frustration monte en flèche face à ce geste, mais tu ne peux pas exactement lui en vouloir - il n'est pas l'un des enfants du Nord, n'a pas l'habitude de vos combats, de la violence dont vous pouvez faire preuve. Les Romains s'en approchent le plus - légionnaires, soldats, gardes, vous partagez quelque chose qui se lit dans vos regards et aucun·e d'entre elleux ne s'incline jamais sur le terrain d'entraînement. Le combat se poursuit jusqu'au match nul ou jusqu'à ce que l'un·e de vous ne puisse plus continuer. Mais ici, il s'agit seulement d'un Grec et tu ne peux pas attendre de lui ce que tu attendrais des autres. Vous n'avez pas eu la même éducation, ne partagez pas la même éducation. Néanmoins, cela te frustre. Parce que c'est un mauvais jour, encore une fois, parce que tu t'es levée ce matin avec le goût du sang dans la bouche et l'envie d'abattre ta lame jusqu'à le voir apparaître en vrai. Alors tu t'es habillée pour l'entraînement et tu t'es réfugiée dans l'arène, ayant bien conscience que la journée n'aurait rien d'amusant pour tes élèves. Mais tu t'en fous.

Et les heures passent, tes classes se font, les partenaires défilent, et la violence ne diminue pas. Nombreux·ses sont celleux te sous-estimant - tu as l'habitude et tu n'as aucun problème à leur montrer à quel point iels se fourvoient. Parce qu'au moins, tu ne penses pas. Tu ne penses pas au fait que tu sois obligée de le croiser alors que tu n'as qu'une envie - lui abattre ton poing sur la gueule, encore et encore ; tu ne penses pas à la vie qui se forme dans ton corps, au fait qu'il te faille prendre une décision. Tu ne veux pas penser, et pourtant tu ne peux pas t'empêcher de le faire. Alors la colère grandit, gronde, le goût du sang se fait de plus en plus fort, de plus en plus métallique. Tu te demandes, à un moment, si tu ne t'es pas mordue - mais non, tout est dans ta tête, comme depuis des jours, des semaines. Et la colère ne te quitte jamais.

Alors quand tu l'aperçois elle, elle ne se fait que plus violente, plus terrible. Tu ne connais même pas son prénom, mais tu t'es mise à te mémoriser son visage et au milieu de la foule de ceux qui vous entourent au château, tu le reconnais avec clarté. Parce qu'elle te fuit, sans cesse, parce qu'elle te sourie puis se barre, parce qu'elle ne veut clairement pas être en ta présence. Et tu t'en fous d'ordinaire, Maiken, tu t'en fous parce que les gens font ce qu'iels veulent de leur vie, parce que t'as clairement d'autres problèmes à gérer que ceux d'une gosse romaine ou grecque. Mais c'est un mauvais jour, et t'en as marre - marre de te sentir comme un monstre dans ton propre corps, marre d'avoir des nausées constantes (que tu ne peux même pas encore attribuer à ton corps, seulement à ta tête), marre de devoir faire semblant. Et lorsqu'elle te sourie, encore une fois, avant de te tourner le dos - alors que vous n'êtes que toutes les deux sur le terrain - tu sens une étincelle se produire dans ton esprit, Maiken. Et tu sais que c'est injuste, que tu ne la connais pas, qu'elle n'a rien à voir avec toi, rien à voir avec tes problèmes - mais t'as le goût du sang et la colère qui te dévore, et ta voix s'échappe de ta gorge avant même que tu aies pu vraiment le réaliser. « C'est quoi ton putain de problème ? T'as si peur que ça de te faire rétamer ? »

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défaut fatal : (L'ambition) faire ses preuves, gravir les échelons et obtenir du pouvoir. Elle veut aller loin, quitte à en mourir.
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« Just when the caterpillar thought her life was over, she began to fly.  »
T’es déjà épuisée. Ça fait pas une minute que tu perçois les hurlements de son esprit et tu as déjà l’ombre d’une migraine qui plane au-dessus de toi. Son esprit est un tourbillon duquel tu ne peux te défaire tant le monstre cherche à tout détruire sur son passage. Les crocs, les griffes, les cris te déchirent le cœur et les entrailles et tu ne sais pas comment tu parviens encore à rester sur tes deux jambes. Tu ne sais pas comment elle fait et la faible part de toi qui résiste à la noyade l’admire pour sa force. Tu aimerais pouvoir lui dire, mais ce serait révéler que tu as envahi son intimité et après ce qu’elle a vécu tu ne peux pas. Alors tu laisses sa rage exploser, tu laisses ton dos vulnérable à une attaque en sachant très bien que tu serais avertie au moindre geste suspect. Et comme à chaque fois, tu sais ce qu’elle compte dire avant qu’elle le dise. T’as envie de rire, un rire mesquin emplit de la colère qu’elle partage avec toi et qui devient tienne, sans que tu ne puisses l’en empêcher. Tu te mords les lèvres pour ne pas réagir, pour te rappeler qui tu es et tu n’es pas impulsive comme ça, Dani.

Tes gestes mesurés, tu te tournes pour qu’elle puisse te regarder. Tu sais tout ce qu’il y a à savoir sur elle. Elle croit pouvoir te blesser à défaut de pouvoir le blesser lui. Elle croit pouvoir te provoquer dans un duel qui ne l’aiderait en rien, si ce n’est à fatiguer son corps pour qu’elle puisse fermer les yeux ce soir. Et tu lèves un sourcil, parce que tu sais qu’elle n’a pas fini d’exploser. Que tu fais face à la partie immergée de l’iceberg. Tu le sais parce que la force du monstre s’écrase sur ta poitrine, t’empêches de respirer et te donnes envie de vomir. T’as deux options : rester silencieuse, lui donner la place de tout exprimer comme elle en a besoin ou répondre, la remettre à sa place parce que toute la colère du monde ne justifie pas une agression sur une personne qu’elle connaît à peine. Peu importe si elle t’agresse par sa seule présence – elle ne le sait pas, ça. Sauf que t’es pas là pour être son exutoire, t’as aucune envie de l’être. Et même si t’as envie de rester silencieuse, garder une aura de mystère juste pour la faire chier, t’es plus mature que ça.

Tu lèves les manches de ton pull sur tes bras pour révéler ton tatouage et ton panthéon, manière discrète de répondre à sa remarque, avant d’enfoncer tes mains dans tes poches. Une gosse, ça aussi ça te fait rire, venant de quelqu’un de plus jeune et qui plus est, fait sa taille. Tu as conscience que le silence s’étire et que son esprit s’agite dans un grondement de colère. Tu sais être cruelle, Dani. Tu sais te délecter de ces moments où de victime tu deviens bourreau. Mais ça n’a pas de sens avec elle. Maiken ne mérite aucun mot de cruauté, aucune attaque de ta part. Acculée par les images qui tournent en boucle dans son esprit, l’agression, le réveil, le soutien, les abandons, la grossesse, tu es obligée d’inspirer un grand coup pour repousser un peu le mal de tête que le tourbillon te provoque. « Je me suis jamais présentée. » Le son de ta voix parvient à tes oreilles, salvateur pour ton cerveau qui peine à réfléchir. « Dani. » Et en pointant ton doigt dans sa direction, tu poses une question à laquelle tu as déjà la réponse. « Maiken c’est ça ? J’ai entendu parler de toi. Pas tendre, mais plutôt douée. » Ca ne calmera pas sa colère parce que tu te fous ouvertement de sa gueule, mais au moins elle connaît ton prénom. À défaut de connaître les raisons de ta fuite. « J’ai un peu mal à la tête en fait, j’ai peur qu’effectivement je me fasse rétamer. Mais une autre fois peut-être. » Tu continues l’air de rien. Maigre excuse, mais ça suffira pour l’heure. T’as pas l’énergie pour plus. Tu as besoin de respirer, d’un esprit calme, de musique pour éteindre le feu ravageur de la rage insatiable nichée chez Maiken. T’as besoin de silence et de solitude. T’as besoin de te rappeler qui tu es. Alors tu fais un pas en arrière, puis deux. Une distance illusoire, parce que tu sais qu’elle ne te laissera pas partir si facilement, mais tu tente quand même et tu lui tourne à nouveau le dos, avant de faire demi-tour brutalement.

« Oh, au fait. » Tes pas te mènent à quelques centimètres de son visage. Si proche que son esprit t’agresse d’autant plus, mais au lieu de lutter, tu le laisses faire. « Tout le monde a droit à ses mauvais jours. Mais si tu veux des élèves, tu ferais mieux de te contrôler. Le but de l’entraîneur n’est pas de rétamer, mais d’enseigner. Si t’as besoin de rétamer quelqu’un pour traverser… peu importe ce que tu traverses, trouve autre chose. » Ton regard enfoncé dans le sien, tu laisses tes doigts caresser le capuchon du stylo qui ne quitte jamais tes poches. Tu ne comptes pas utiliser ton glaive, mais c’est un rocher auquel tu t’accroches pour ne pas t’oublier. Tu n’as pas peur qu’elle t’attaque, mais tu as peur de provoquer un nouveau ras de marée avec tes sous-entendus. Et tu ne sais pas si tu auras la force d’y résister ce coup-ci.  
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« I've been hearing symphonies, Before all I heard was silence, A rhapsody for you and me, And every melody is timeless. »
Tu sais que tu es injuste au moment même où les mots passent la barrière de tes lèvres. Injuste, parce que si le comportement de la brune est agaçant et bordeline irrespectueux, il ne mérite pas non plus un tel venin. Injuste, parce que ta colère est violente, déchaînée, qu'elle pulse sous ta peau et brûle dans tes veines, mais qu'elle n'est pas vraiment dirigée contre elle. Mais tu n'es pas du genre à reculer Maiken, pas du genre à t'excuser - pas si on ne te donne pas une raison de le faire. Et vu le comportement de la brune, t'es plus prête à lui coller ton poing dans la tronche, le goût du sang sous ta langue, qu'à présenter des excuses. Pourtant, malgré tes mots, malgré ta posture, ses gestes restent calmes, comme si tu étais un animal sauvage plus qu'un être humain - et peut-être bien que tu l'es, parce que tu sens que tu pourrais partir à la moindre étincelle, au moindre geste trop brusque. Tes yeux suivent le moindre de ses mouvements et ils ne manquent pas le tatouage qui se présente sur son poignet - tu le reconnais sans aucun mal, après en avoir vu tant de similaire. Romaine et tu laisses un peu de tension t'échapper. Néanmoins, même si cela répond à l'une de tes questions, cela ne répond pas à l'autre et tes yeux restent fixés sur elle. Ton espadon est à tes côtés, faisant presque ta taille, ta main gauche autour de la garde alors que tu l'utilises clairement comme support et comme rempart.

Sa voix est aussi calme que ses mouvements - et tu ne t'attendais pas à ça. D'ordinaire, ta furie ne rencontre qu'exaspération ou colère, elle ne rencontre que violence à ta plus grande satisfaction - tu n'as qu'une envie, abattre ta lame et tes poings, encore et encore. Mais Dani est calme et mesurée, et tu sens que tu en tombes des nues. Tu te redresses, inconsciemment, mais ta prise ne se desserre pas sur ton arme, au contraire. C'est inattendu et tu ne sais qu'en penser. Tu acquiesces à sa question sur ton prénom, mais n'ouvre pas la bouche pour autant. Tu la juges, tu la jauges, attendant de voir quel sera son prochain acte. Ses excuses sont du bullshit, mais tu laisses un sourire en coin venir fleurir sur tes lèvres. Pas tendre, mais plutôt douée et si elle pensait que cela allait t'agacer, c'est le contraire qui se produit. C'est Bjorn qui t'a entraînée - tu ne t'attends à rien d'autre.

Néanmoins, elle n'en a pas fini et les prochains mots amènent tes doigts à bouger autour de ta garde, considérant l'idée de saisir ta lame. Mais ce n'est pas une ennemie, malgré tout, et tu ne peux pas te mettre à attaquer n'importe qui parce que tes émotions ne sont qu'une tempête de violence et de furie. Elle se rapproche, à seulement quelques centimètres de toi, mais tu ne bouges pas - t'as jamais reculé, jamais abandonné, et tu ne vas pas commencer maintenant. Tes yeux sont plus gris que verts alors que l'orage continue de résonner ton esprit. La colère revient, vive, brûlante, mais est-ce qu'elle te quitte vraiment ? Pas depuis des semaines en tout cas. Ta main droite vient trouver son torse et tu n'as absolument aucun doute lorsque tu la repousses - ton geste n'est pas violent, contrairement à ce que tu ressens, mais affirmé et tu n'as aucun mal à la faire reculer de quelques centimètres. Ton sourire n'a rien d'amusé, rien de narquois - il est à vif, sensible, violent, grondant. Douloureux, mais nécessaire, tous comme les cicatrices qui parcourent ton corps. Une simple protection de plus. « Si j'ai besoin de ton avis, je viendrai te le demander. Comme ce n'est pas le cas et que tu ne sais rien de moi, je te conseille de la fermer à ce sujet. » T'hésites entre la repousser encore plus et fermer ton point autour de son haut pour la ramener vers toi. « T'as un problème avec moi. Si tu penses que je n'avais pas remarqué, tu te trompes. D'habitude, je m'en fous. Aujourd'hui, je ne m'en fous pas. Il n'y a rien de plus simple. Et comme on ne se connaît pas, va falloir que tu me dises quel est ton putain de problème. » T'es peut-être pas très grande, mais tu sais à quoi tu ressembles Maiken, tu sais ce que tu dégages. La brune, Dani, elle a le regard d'une guerrière - elle ne sera pas effrayée, n'aura pas envie de fuir, mais il est hors de question qu'elle te sous-estime. « Tu peux tenter le bullshit des panthéons qui ne s'apprécient pas, mais je t'ai vue t'entraîner avec mes ami·e·s. Alors ? Le problème ? »
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« Just when the caterpillar thought her life was over, she began to fly.  »
Tu as de la peine à le dire, mais plus tu es en sa présence, plus elle te surprend. Tu vois, sous les plaies béantes de son agression et de son agressivité, toute la hargne qu’elle a de vivre sa vie comme elle l’entend. Entre tes côtes, ses émotions vibrent avec une telle ferveur que tes mains en tremblent et tu remercies tes instincts de les avoir cachées dans tes poches. Tes doigts se resserrent autour de ton stylo, tes poings se referment avec violence tandis que tu essaies tant bien que mal de respirer normalement. Son esprit t’agresse, se déchaîne contre tes barrières mentales à tel point que lorsque sa main te repousse, tu te laisses faire. Tu as envie de hurler de douleur, de te laisser envahir par la rage brûlante qu’elle te partage, de sortir ta lame et de frapper. Espadon contre glaive. Romains contre Nordiques. Ton cœur s’agite, s’emballe alors que sa question t’assiège. Ta gorge se noue alors que les gros mots fusent de sa bouche et de ses pensées. Tu as chaud Dani. Elle t’enivre plus que quiconque, elle envahit tes sens et le tourbillon te noie à une vitesse effrayante. Ton calme légendaire semble te fuir et tu te souviens enfin pourquoi tu t’es fermée à tes émotions. Le mélange te serait fatal.

Tu souris. Tes lèvres s’étirent, bien plus amusées que Maiken. Ton regard ne quitte jamais celui de la Norvégienne, pas pour la provoquer, mais pour lui montrer qu’effectivement tu n’es pas effrayée. Elle pourrait te saisir par le col, comme elle en a envie. Tu pourrais sentir le bout de son espadon sur la gorge que tu resterais immobile. T’as envie de rire, Dani. Parce qu’elle a l’attitude d’une ado rebelle, mais toute la retenue d’une guerrière aguerrie. Et la contradiction ne colle ni avec son corps ni avec son esprit. Tu fais un pas en avant, juste pour lui montrer à quel point elle ne te fait pas peur, mais tu ne fais rien de plus. Par respect pour son espace personnel, par respect pour son traumatisme, par respect pour la tension à couper au couteau qui vous sépare.

La réalité est qu’elle n’a pas envie de connaître ton problème. Tu sais qu’à la seconde où la vérité sortira de tes lèvres la vague te noiera et tu n’y es pas prête. Tu sais aussi que le secret ne restera pas secret bien longtemps. Tes collègues sont au courant, les Romains le savent aussi, ce n’est qu’une question de temps avant que l’information ne parvienne aux oreilles de Maiken et ce sera bien pire que si elle l’entendait de ta bouche. Pire encore, tu sais que tu ne pourras pas repartir de l’arène tant que tu n’auras rien dit. Son espadon risquerait de ne pas s’arrêter en arrivant à ta nuque. Alors tu souffles. Tu recules d’un pas, puis deux avant de lui montrer volontairement ton tatouage. Au-dessus des onze barres et des lettres SPQR, la devise romaine, le symbole de ta mère trône. Fier. « J’ai pas de problème avec toi. » Ton regard brillant retrouve le sien, tu n’es pas nerveuse, loin de là. Mais tu n’as jamais aimé avouer ta capacité à t’immiscer dans les pensées des autres. Il n’y a rien d’agréable à ça, ni pour toi ni pour eux. Tu espères juste qu’elle le comprendra vite. « Tu es nyctalope. Ça te permet de voir dans le noir. Vrai ? » Tu arraches le pansement vivement, douloureusement. « Je suis télépathe et tu es un livre ouvert. Tu hurles si fort que je n’entends que toi et j’ai beau savoir me battre, je ne suis pas encore capable de me battre sur deux fronts en même temps. Pas alors que tu es aussi violente. »

Mains en l’air, tu le regardes d’un air interrogateur pour savoir si elle accepte que tu t’approches. « Plus je suis proche, plus je t’entends. Alors si, Maiken. Je sais. » Tu ne poses pas le mot dessus, mais vous savez toutes les deux de quoi tu parles. Mais t’as pas fini, Dani. Parce que ton secret est double. Et c’est pas la première fois que tu en veux à ta mère. Ce ne sera pas la dernière d’ailleurs. « Sauf que j’ai tiré le gros lot, tu vois. Et il n’y a pas que tes pensées que je lis. Tes émotions aussi. Tu es en colère. Et je comprends. Je comprends. » Le nœud dans ta gorge étouffe la fin de tes mots. « Mais ce n’est plus deux fronts sur lesquels je devrais me battre en ta présence. C’est trois. Et ta force, je ne l’ai pas. » Tes pieds t’amènent à elle, tes mains ne quittent jamais son champ de vision. « Ce que tu peux faire, je ne peux pas. » Tu murmures finalement. La colère contre ta poitrine, la surprise contre tes côtes et la colère, la colère, la colère. Brutale, vive, d’une violence inouïe. Tes efforts pour te fermer à elle n’essuient que des échecs cuisants. Tu inspires, tu expires. Tu te forces à respirer pour naviguer les mers agitées devant toi et lorsque tu sens ta gorge se détendre, tu reprends, un léger sourire taquin sur tes lèvres. « J’ai pas de problème avec toi. Aucun. Mais tu penses trop fort. Baisse le son. »  
 
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