It's Only fun if you got scar out of it - Astrid

Je suis née un 21 décembre, au solstice d’hiver. Comme j’étais très difficile d’approche ma mère disait à la blague, du moins j’aime le voir ainsi, que le froid de cet évènement avait gelé mon coeur. Je m’entrainais chaque jour, alors que mes amis jouaient au ballon. Je ne pouvais compter que sur ma mère, et elle s'entraînait du mieux qu’elle pouvait. J’ai toujours su que j’étais la fille de Ullr, le dieu de l’hiver et de la chasse. C’est sans doute pour cela que je suis Cryokinésiste. Je parle aussi aux animaux, un jour, alors que je m’ennuyais alors que les jeunes de mon âge s'amusaient je parlais aux animaux alentour de moi, et comme par magie, j'ai fini par comprendre ce qu'ils me répondaient.

Le jeu du chat et de la souris, c’est un peu Bjorn et moi.
Il est arrivé au camp de Odin un an avant moi. À peine mon regard s'était posé sur le sien que déjà je savais que nous allions nous entendre. Nous sommes rapidement devenus des amis, après tout nous avions respectivement 9 ans (pour lui) et 8 ans. Nous faisions les 100 coups tous les deux. C’est quand l’adolescence nous frappa de plein fouet que tout changea entre nous. Les papillons dans le ventre et les petits mots doux entre deux entraînements. L’amour avec un grand A. Nous nous sommes aimés et protégés pendant les batailles assez que nos entraîneurs voulaient nous séparer et nous disions que jamais nous ne le serions. Nous allions être, et ce pour toujours, au côté l’un de l’autre. C’est comme cela que nous nous sommes mariés à mes 21 ans à la suite de l’arrivée de notre petit trésor, notre fille, j’avais 20 ans. Notre bonheur était sans fin et je voyais ma vie auprès de cet homme. Vers mes 24 ans, je réalise que je vivais dans un monde beaucoup plus beau qu’il ne l’était en réalité. Un soir, notre fille endormie profondément, je décide d’aller rejoindre Bjorn à une fête donner, à ce moment-là, il est entraîneur au camp, et je commence mon entrée dans la garde. Les journées sont longues, et ce soir, au lieu de l’accompagner à la fête, j’ai décidé de passer du temps avec notre fille. C’est en arrivant la bas que mon monde s’est écroulé. Tout près du feu, je retrouve Bjorn avec un homme, un autre entraîneur du camp. Ils ne sont pas en train de discuter, mais il est plutôt en train de me tromper, il n’y a pas de doute dessus. Mon cœur gelé dont ma mère tantôt louait les bienfaits et une autre fois le craignait se régale à nouveau. Je ne pourrais pas dire que je ne suis pas fière de ce que j’ai fait ce soir-là, certes ce n’était pas bien, mais je suis contente d’une chose, c’est que ma fille n’a pas été témoin de ma réaction. Dans la fureur de la jalousie, et aussi de la colère, je me suis jeté sur eux pour les séparer. Aussitôt fait, je mit la plus grande gifle que je n’avais jamais donné de toute ma vie à Bjorn et lui ordonna de ne plus rentrer à la maison. Je me retiens, sinon je crois que j’aurais pu passer le camp en feu complètement.

C’est à partir de cet instant que nos relations se passèrent bien et mal à la fois. Je continuais de le reprendre, et je continuais à le voir aller vers d'autres hommes pour du plaisir que je ne pouvais clairement pas donner puisque je n’avais pas la bonne anatomie. Vers nos 30 ans je quittai le camp avec notre fille, Bjorn avait beau être un père correct, il n’en restait pas moins un être froid, sec, et dur. Comme je ne veux pas qu’il finisse par le devenir avec notre fille, je quitte avec notre petite fille, j'ai besoin de m'éloigner de lui.

À l’annonce du regroupement des panthéon, je ne trouve pas quoi dire à notre fille. Je me doute que s' il n’a pas été tué il vas fort probablement se retrouver avec nous la bas. D’un sens, je suis heureuse que notre fille puisse le retrouver et d’un autre je ne pense pas que je pourrai le laisser vivre longtemps vu la haine que je lui voue encore aujourd’hui.
Bien sûr je vais suivre ma faction. Je ne fuirai pas, de toute façon ce n'est pas mon genre de fuite, c’est lui qui devrait le faire s' il avait une tête sur les épaules.