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between thunder child • Écai

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Le souffle haletant qui soulève ta poitrine et l'abaisse rapidement, ta gorge est sèche et tes muscles frisent l'épuisement. Mais tu ne peux pas t'arrêter de courir dans cette forêt qui représente pour toi ta seule lueur de liberté. Les nuits sont courtes depuis la mort de Sonja, ça va faire bientôt deux semaines qu'elle a quittée cette terre. Qu'elle t'a laissée. Puisses le ciel nous réunir avait-elle soufflée avant que le monstre d'eau vous attaques. C'est la dernière fois que tu l'avais vu, que tu avais aperçue cette lueur effrayée dans ses prunelles. Elle avait laissé un vide en toi, si creux que rien ne pouvait le combler. Les litres d'alcool ne suffisait plus ni ce que tu pouvais fumer, tout ce qui te traversée chaque nuit c'est tous les et si que tu imaginais. Et si j'avais su mieux viser peut-être que la bête n'aurait pas été aussi farouche; et si je n'avais pas choisi ce chemin on aurait pu la prendre par surprise; et si on avait refusés cette quête; et si elle était toujours en vie. Tes névroses campé dans ton esprit torturé tu ne dormais que trois ou quatre heures, les cernes violacés se colorent sous tes yeux et à chaque Aurore tu faisais un footing dans cette vaste étendue de nature. Signature de ton ambition, dictature de ta colère, tu t'entraînais d'arrache pieds pour mettre fin au règne de la créature. Oh oui, tu allais venger la fille d'Odin, même si pour ça tu devais mettre en péril ta propre vie. Mais à quel prix ?
between thunder child
Just a young gun with a quick fuse, I was uptight, wanna let loose. I was dreaming of bigger things and wanna leave my own life behind. Not a yes sir, not a follower. Fit the box, fit the mold, have a seat in the foyer, take a number. I was lightning before the thunder
 C'est la branche qui te fait tomber qui te sort de tes pensées, te faisant chuter douloureusement au sol, allongé sur le dos les bras écartés tu grognes de douleurs alors que tu rouvres les yeux. Les nuages gris sont encore là, depuis la tragédie ils n'ont jamais quitté le ciel bleu de Kvalir. Probablement de ta faute, qui sait inconsciemment même si tu ne parlais pas de ta peine, l'héritage du mirage qu'est ton père coule dans tes veines. Te voyais-t-il de là où il était ? Pouvait-il apercevoir l'étendoir de tes déboires ?  Encore une fois, tu le mettais au pilori dans ton esprit, les nuages ce noirci rapidement et la pluie battait avec affluence sur toi. Les grondements accompagnement ceux que tu poussais, de colère, de haine, de désespoir tu te mis à crier. Chaperonné par ta vieille amie; la solitude. Les bras se tendant devant toi, comme un aimant, la foudre attirée par eux se joignaient à ton épiderme. Tu la sent traverser les différentes couches, secouer ton corps de sa puissance et tu la guides droit devant toi, comme les arbres qu'elle terrassa de sa lourdeur. Coupé en deux, explosant d'un seul coup. Tu balances tes mains cette fois-ci vers le ciel, si seulement tu pouvais le toucher lui. Ploc ploc. C'est le bruit du sang qui s'écoule de ta narine droite, finissant sur le blanc ocre de ton débardeur. Tu tombes à genoux, éreintée, tu essuies d'un geste rageur ton nez. Tu tapes des poings dans la terre secouée devant toi, l'orage gronde encore mais naturellement. Les larmes rejoignent rapidement le nectar rouge, te laissant impuissante et plein de remords.

10h17

Une douche prise, un petit shoot avalée et te voilà prête à revêtir le masque que tu ne cesses de porter à Kvalir. Celle de la médecin un peu trop froide, un peu trop strict. Tu as un peu de temps libre qui s'offre à toi, en vérité ce n'est pas si rare et ça te semblé même bizarre. Chez les mortels ton cabinet était toujours bondée, ici les demi Dieux sont plus robustes. Ils ont moins besoin de toi même si parfois ils te confondent un peu avec le psy du château. Tu avais peins quelques heures, continuant la toile que tu as commencée depuis quelques semaines. Tu ne savais pas vraiment où elle te menait mais tu avais envie de continuer à étaler du bleu et du gris. Puis ça t'a lassé comme tout en ce moment..

Les coups dans les portes de tes voisin.es de chambre ont raisonné sonnant l'heure ou le petit coursier faisaient son petit tour. Rai, il s'appelait, tu le sais parce que le hasard vous avez réuni. Autour d'une (ou plusieurs) bouteilles, lorsque la nuit avait recouvert son manteau et les cuisines étaient vidées vous erriez en peine. Noyant vos problèmes intérieurs par le poison que représente ce vice. Au début tu l'avais évité en le voyant seul puis tu te dis pourquoi pas ? Ils étaient bien trop coincés du cul ici de toute façon. Même si tu trouvais néanmoins qu'il était un peu jeune pour ça après tout.. qui tu étais pour faire la morale aux autres ? Tu l'engueuleras quand il se daignera à prendre rendez vous ou que sa gueule de bois seras plus dure à supporter. Or, tu l'avais sentie cette électricité dans l'air, l'énergie qu'il dégagé semblable à la tienne et qui se mélange avec une facilitée déconcertante. Le coup de jus qui vous a traversés lorsque vous vous êtes serré la main. Dans les comédies romantiques ils auraient parlé de « coup de foudre » mais vous, vous saviez vraiment le sens que ses petits mots incarne.

Ça avait prit la forme d'une routine, des rendez vous clandestins à dégueuler sur vos pères respectifs, à échanger sur vos dons si ressemblant et la fois foutrement différent et l'échec ambulant que vous aviez l'impression d'être. Enfin, toi pas vraiment. Tu te sentais juste pas lié à Thor, à ce message divin et tout le bordel. Tu rêvais d'une vie simple, mortelle.

Tu sors de ta chambre pour observer oh il se trouve, Rai ne fait pas attention il se confond en maladresse devant la personne. Tu avances jusqu'à lui attendant à quelques mètres de lui qu'il finisse puis se tourne. Un sourire amusé se fend sur tes lèvres.

« Bonjour, l'Hermès des temps moderne. J'ai un courrier pour Rai Byrne, une certaine médecin fabuleuse qui lui donne rendez vous à 13h dans l'arène pour son premier entraînement de super héros. Tu pourras lui transmettre de ma part ? Demandes-tu faisant une pause de quelque instant avant de finir, Parfait. I see you later sweetie ! Et stress pas trop j'vais pas te manger. »

Ricane tu en retournant dans ta chambre, tu ne lui demandes même pas si tu as du courrier, tu sais que la réponse sera non. Tes amis sont ici, tu n'as pas de famille et les sœurs du couvent te souhaite uniquement ton anniversaire. De ta faute, tu réponds que bien trop longtemps après. Des mois même. Tu tournes un peu dans ta chambre comme un lion en cage puis tu décides d'avancer un peu dans le tri de tes dossiers médicalisés. C'est ainsi que tu recrutes tes futurs dissidents comme Rai. Plein de potentiel, pas trop de problèmes de santé et un penchant pour être influencé.

Treize heures sonnes, tu es dans l’arène habillé en tenue de sport. Voir les autres combattre te rappelle des souvenirs de ta colonie, tu secoues la tête pour ne plus y penser préférant continuer à t’entraîner silencieusement avec ta hache. Tu sais que si tu commences à penser à tout ça tu repensera forcément à elle. Un bruit de pas arrive derrière toi, la chaire de poule traversent tes membres. Il est là. Tu te retournes brusquement en lançant ta hache qui se plante dans l’arbre juste à côté de lui.

« - bah alors ils sont où les réflexes ? Questionnes-tu taquine puis tu t’approches de lui, en forme ? Prêt pour dompter la foudre ? Et foutre une raclée à ton paternel ? »

Tu l’observes un instant avant de déloger ton arme de son nouveau fourreau tu la pose non loin de vous. L’entraînement peut commencé pour lui même si tu avoues ne pas vraiment savoir t’y prendre, tu avais appris sur le tas et ce n’est pas à la même échelle que vos dons opèrent. Mais tu sais que tu peux l’aider. Tu relèves la tête vers le ciel toujours aussi gris, aussi morne.

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